1. Objectifs

Intentions :
«Cette étude se penche donc sur les caractéristiques distinctives des AAAS [adolescents auteurs d’agression sexuelle] dont la situation n’est pas judiciarisée. Elle poursuit deux objectifs: a) dresser le portrait d’un échantillon de jeunes qui manifestent des TCptSx [trouble du comportement sexuel] et consultent en milieu médical pour ensuite le comparer à celui d’adolescents judiciarisés et suivis en vertu de la LSJPA [Loi sur le Système de Justice Pénale pour Adolescents] et b) reprendre ce parallèle au niveau des caractéristiques familiales.» (p. 99)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
«L’échantillon est composé de 30 jeunes auteurs d’agression sexuelle ayant consulté en clinique médicale générale ou spécialisée ainsi que 17 adolescents ayant des gestes comparables et pris en charge en vertu de la Loi sur le Système de Justice Pénale pour Adolescents [LSJPA]. Leurs parents ont également été sollicités. Parmi eux, 20 sont des parents d’adolescents non judiciarisés et six des parents de jeunes judiciarisés.» (p. 95)

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

«[I]l appert que les jeunes dont la situation n’a pas été judiciarisée ressemblent beaucoup à ceux qui sont pris en charge en vertu de la LSJPA, que ce soit en termes de leur âge, du statut socioéconomique du parent le plus significatif dans leur vie, de leur immaturité et de leur risque de mésadaptation sociale. Un élément semble les distinguer et il s’agit de la présence plus élevée de symptômes de stress post-traumatiques [sic]. Sur le plan familial, des résultats très préliminaires indiquent que les familles des jeunes judiciarisés et non judiciarisés se ressemblent aussi. La seule spécificité tient au fait que les parents des jeunes non judiciarisés ont tendance à rapporter un peu moins de souvenirs de traumatismes sexuels que les parents de l’autre groupe.» (p. 111)