Quelle psychologie pour les familles en situation de vulnérabilité sociale?

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Référence bibliographique [11422]

Lacharité, Carl. 2013. «Quelle psychologie pour les familles en situation de vulnérabilité sociale? ». Psychologie Québec, vol. 30, no 6, p. 26-29.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cet article propose quelques principes permettant de charpenter le travail du psychologue lorsque ce dernier entre en jeu dans la vie d’enfants ou de parents exposés à des circonstances de vulnérabilité sociale.» (p. 26)

Questions/Hypothèses :
«Un peu partout dans le monde occidental, les recherches ont montré l’efficacité controversée des dispositifs d’intervention psychosociale auprès de familles en situation de vulnérabilité sociale (Bédard, 2002; Gilbert, Parton et Skivenes, 2011; MacMillan et coll., 2009; Mikton et Butchart, 2009). Quel rôle la connaissance et la pratique de la psychologie jouent-elles dans la réponse globale aux besoins de ces familles?» (p. 26)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«La psychologie dont ont besoin les familles en situation de vulnérabilité sociale est nécessairement une psychologie transposée « à l’échelle du social ». Une telle transposition du psychologique exige évidemment des efforts individuels (par chaque psychologue dans le travail qu’il fait), mais aussi collectifs (par l’ensemble de la ’planète Psychologie’). De plus, cette transposition s’applique à toutes les dimensions de la psychologie (neuropsychologie, psychologie cognitive, psychodynamique, comportementale, sociale, etc.) ayant un rôle à jouer dans la compréhension de l’expérience vécue par les enfants et les parents en situation de vulnérabilité sociale. Cette réponse succincte à la question soulevée dans le titre de cet article mérite également d’être prolongée. Il s’agit alors de souligner qu’avec ces familles, la priorité en matière de travail clinique réside dans l’application des facteurs communs à la pratique psychologique (Wampold, 2001) à l’intérieur de cadres sociaux particulièrement corrosifs de l’alliance thérapeutique et de la participation des personnes aux services qu’elles reçoivent. Il faut dès lors concevoir que cette alliance et cette participation sont constamment sous haute contrainte dans le travail avec ces familles.» (p. 28)