L’opinion des étudiants en médecine de Québec sur les punitions corporelles
L’opinion des étudiants en médecine de Québec sur les punitions corporelles
L’opinion des étudiants en médecine de Québec sur les punitions corporelles
L’opinion des étudiants en médecine de Québec sur les punitions corporelless
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Référence bibliographique [11418]
Labbé, Jean, Laflamme, Nathalie et Makosso-Kallyth, Sun. 2012. «L’opinion des étudiants en médecine de Québec sur les punitions corporelles ». Paediatrics & Child Health, vol. 17, no 9, p. 490-494.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : «L’objectif de l’étude est de décrire l’opinion de futurs médecins quant à l’usage des punitions corporelles chez les enfants et de vérifier si cette opinion est influencée par l’expérience personnelle des étudiants envers cette méthode disciplinaire» (p. 490)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «L’étude transversale s’est déroulée sur une période de cinq ans, soit de l’année scolaire 2006-2007 jusqu’à celle de 2010-2011.» (p. 490) Au cours de cette période, «749 [étudiants] ont répondu au questionnaire. Trente-sept questionnaires ont été rejetés parce qu’ils étaient incomplets ou incorrectement remplis. L’étude porte donc sur 712 questionnaires remplis, représentant 77,1% des étudiants en médecine.» (p. 491)
Instruments : Questionnaire
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
«Le débat demeure encore très vif dans la société canadienne entre les partisans et les adversaires des punitions corporelles envers les enfants comme méthode disciplinaire. Même la Cour suprême du Canada a rendu un jugement partagé sur ce sujet en 2004, trois des neuf juges ayant exprimé leur dissidence concernant le maintien de l’article 43 du Code criminel qui légalise cette pratique.» (p. 492) «[U]n étudiant en médecine sur cinq de Québec demeure en faveur de cette pratique. Pourquoi en est-il ainsi? […] Pour un sujet sensible comme celui des punitions corporelles, l’opinion des individus n’est pas seulement influencé par les données scientifiques et les recommandations officielles, mais l’est également par des valeurs personnelles, culturelles et religieuses.» (p. 493) À la lumière de leurs recherches, les auteurs concluent que «[s]’il est encourageant de constater que le pourcentage de futur médecins québécois appuyant les punitions corporelles envers les enfants est bien plus faible que dans la population québécoise en général, il demeure toutefois suffisamment élevé pour contribuer à perpétuer cette façon de faire. Cet élément devrait être pris en compte par les responsables de la formation des étudiants en médecine.» (p. 494)