Les enjeux de l’application des régimes de protection de la jeunesse aux familles autochtones

Les enjeux de l’application des régimes de protection de la jeunesse aux familles autochtones

Les enjeux de l’application des régimes de protection de la jeunesse aux familles autochtones

Les enjeux de l’application des régimes de protection de la jeunesse aux familles autochtoness

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Référence bibliographique [11398]

Guay, Christiane et Grammond, Sébastien. 2012. «Les enjeux de l’application des régimes de protection de la jeunesse aux familles autochtones ». Nouvelles Pratiques Sociales, vol. 24, no 2, p. 67-83.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Nous examinerons donc, dans un premier lieu, la place de l’adoption coutumière dans les conceptions autochtones de la famille. Nous analyserons la réaction du système de protection de la jeunesse face à ces conceptions, pour ensuite évaluer les possibilités d’adapter le système existant. Nous évoquerons enfin la reconnaissance de l’autonomie gouvernementale des peuples autochtones en matière de protection de la jeunesse comme solution permettant une meilleure prise en considération de leurs conceptions de la famille.» (p. 68-69)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«Dans les sociétés autochtones, la famille doit être considérée comme l’institution centrale. D’ailleurs, il n’y a pas si longtemps, elle englobait tout l’univers social des autochtones, c’est-à-dire qu’elle constituait le pôle de la vie sociale, économique et politique de la nation. Certes, la vie familiale autochtone, à l’instar des familles québécoises, a subi de grands changements au cours des dernières décennies, mais il serait tout à fait inapproprié de présumer que les transformations de la famille vont ou iront dans le même sens que celles des sociétés occidentales. […] Encore aujourd’hui, l’adoption est une pratique fréquente dans la plupart des collectivités autochtones, qu’il s’agisse des Premières Nations ou des Inuit. Par exemple, dans certaines communautés, ‘un couple fertile acceptera de laisser adopter l’un de ses enfants à sa naissance par un couple sans enfant, créant ainsi, pour toute la vie, un lien spécial entre les deux familles’ (CRPA, 1996 : 13). Chez les Innus, l’adoption coutumière est toujours considérée comme une forme d’entraide au sein de la communauté». (p. 70-72)