Quelques caractéristiques associées à l’utilisation des services de garde à contribution réduite dans la dernière décennie
Quelques caractéristiques associées à l’utilisation des services de garde à contribution réduite dans la dernière décennie
Quelques caractéristiques associées à l’utilisation des services de garde à contribution réduite dans la dernière décennie
Quelques caractéristiques associées à l’utilisation des services de garde à contribution réduite dans la dernière décennies
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Référence bibliographique [11385]
Gingras, Lucie. 2012. «Quelques caractéristiques associées à l’utilisation des services de garde à contribution réduite dans la dernière décennie ». Portraits et trajectoires, no 13, p. 1-16.
Intentions : «[D]ans ce bulletin, nous nous intéressons particulièrement aux services à contribution réduite utilisés en raison du travail ou des études des parents.» (p. 1)
Questions/Hypothèses : «Comment la proportion de familles utilisant des places à contribution réduite (PCR) a-t-elle évolué depuis le début des années 2000, moment où l’offre de telles places était beaucoup plus modeste? Quels sont les facteurs démographiques et socioéconomiques qui prédisent l’utilisation des PCR en raison du travail ou des études? Ces prédicteurs ont-ils changé au cours du temps?» (p. 1)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «Les données présentées dans ce bulletin sont tirées des enquêtes portant sur l’utilisation des services de garde menées par l’ISQ [Institut de la statistique du Québec], soit l’Enquête sur les besoins des familles en matière de services de garde éducatifs (EBSG) 2000-2001, l’Enquête sur les besoins et les préférences des familles en matière de services de garde (EBPSG) 2004 et l’Enquête sur l’utilisation, les besoins et les préférences des familles en matière de services de garde (EUSG) 2009.» (p. 2)
Instruments : Questionnaire
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
«Peu importe l’année d’enquête, ni le nombre d’enfants de moins de 5 ans, ni l’âge du cadet parmi les moins de 5 ans ou encore la structure familiale ou la zone de résidence ne sont significativement associés à l’utilisation d’une PCR […] En 2004 et 2009, les familles dont les deux parents (ou le parent seul) n’avaient ni le travail ni les études comme principale occupation au moment de l’enquête avaient plus de chances d’utiliser une PCR. Cela peut s’expliquer en bonne partie par le fait que cette catégorie comprend une majorité de parents ayant un lien d’emploi ou en chômage (congé de maternité, de paternité ou parental; congé de maladie; etc.) et désirant conserver leur place à 7 $ ou ne pas changer les habitudes de leur enfant. […] Le nombre d’heures travaillées par la mère ressort comme étant lié à l’utilisation d’une PCR pour chacune des deux enquêtes. [L]a probabilité de recourir à une PCR est moindre lorsque les parents ont une situation atypique de travail, par exemple un travail autonome, à la pige, à temps partiel, la fin de semaine, le soir, la nuit, etc. L’offre de services tout comme les préférences des parents ayant de tels horaires pourraient rendre compte de ces résultats.» (p. 11)