Portrait des programmes québécois d’aide aux conjoints ayant des comportements violents

Portrait des programmes québécois d’aide aux conjoints ayant des comportements violents

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Portrait des programmes québécois d’aide aux conjoints ayant des comportements violentss

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Référence bibliographique [11300]

Brodeur, Normand, Lesieux, Élisabeth, Rinfret-Raynor, Maryse et Pépin-Gagné, Joannie. 2014. «Portrait des programmes québécois d’aide aux conjoints ayant des comportements violents ». Service Social, vol. 60, no 1, p. 1-14.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Trente-trois organismes communautaires québécois ont un programme d’aide aux conjoints ayant des comportements violents envers leur partenaire. L’objectif de l’étude présentée dans cet article était de dresser un portrait de leurs services et d’examiner les effets du financement qui leur a été octroyé par le gouvernement du Québec dans le cadre de son deuxième plan d’action en matière de violence conjugale (2004-2009).» (p. 1)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Le sondage a été réalisé à la fin de l’année 2008 auprès des organismes offrant des services d’aide aux conjoints aux comportements violents. […] Le questionnaire a été envoyé aux 33 organismes du Québec. Vingt-sept organismes provenant de 15 des 17 régions administratives de la province l’ont complété.» (p. 4-5)

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Sous l’effet du plan d’action gouvernemental en matière de violence conjugale, le financement public des organismes a augmenté entre le T1 et le T2. […] Au cours de la période étudiée, près de 80 % des organismes ont connu une hausse des demandes d’aide dont le nombre médian est passé de 126 à 175 par année, une augmentation de 39 %. Malgré le volume de demandes accru, plusieurs organismes ont aussi ajouté des activités à leur gamme de services. […] Au cours de la période étudiée, l’accessibilité aux services s’est légèrement améliorée. Ainsi, le nombre d’organismes offrant des services en langue anglaise est passé de 3 au T1 (11,5 %) à 7 au T2 (26,9 %). Le nombre médian d’heures de disponibilité des intervenants pour faire des entrevues face à face lors de situations de crise est passé de 16 à 30 heures par semaine. Finalement, des données partielles (n = 16 organismes) indiquent que le délai d’attente médian entre la fin du processus d’accueil des participants et leur intégration à un groupe a été réduit de 14,5 (T1) à 10 jours (T2).» (p. 7-8)