Grammaire de l’expérience romantique adolescente au Québec : une analyse sociosémantique des idéaux amoureux
Grammaire de l’expérience romantique adolescente au Québec : une analyse sociosémantique des idéaux amoureux
Grammaire de l’expérience romantique adolescente au Québec : une analyse sociosémantique des idéaux amoureux
Grammaire de l’expérience romantique adolescente au Québec : une analyse sociosémantique des idéaux amoureuxs
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Référence bibliographique [11288]
Blais, Martin, Hébert-Ratté, Roxanne, Hébert, Martine et Lavoie, Francine. 2014. «Grammaire de l’expérience romantique adolescente au Québec : une analyse sociosémantique des idéaux amoureux ». Sociologie et Sociétés, vol. 46, no 1, p. 203-223.
Intentions : «La présente étude vise à décrire les formes sémantiques mobilisées par des adolescentes et adolescents québécois pour qualifier leur expérience amoureuse idéale et à explorer les différences de genre dans ces formes.» (p. 208)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «Les données de cette étude sont tirées des réponses textuelles de 6 961 jeunes Québécois élèves de troisième, quatrième et cinquième secondaire, visant à qualifier leur plus belle expérience amoureuse vécue ou souhaitée. Ils ont été recrutés dans le cadre de l’enquête sur les parcours amoureux des jeunes (PAJ)» (p. 208)
Instruments : Questionnaire
Type de traitement des données : Analyse de contenu Analyse statistique
3. Résumé
«Une analyse des champs lexicaux, réalisée avec le logiciel Sémato, a permis de dégager six formes sémantiques dominantes: 1) la fidélité, le respect et l’authenticité; 2) les références à la sensualité (embrasser et enlacement); 3) l’ancrage de l’amour idéal dans la compagnie de l’autre et des activités concrètes; 4) l’importance de la passion, de la magie (pour les deux genres) et, surtout pour les garçons, du plaisir; 5) l’ancrage de l’idéal amoureux dans des projets d’union et d’enfants; et 6) l’ancrage du couple dans des lieux précis, dans un quotidien ou des souvenirs tangibles. Ces formes sémantiques sont discutées en fonction des problèmes qu’elles ont pu résoudre et ceux qu’elles font émerger. Les différences de genre sont aussi discutées.» (p. 221)