L’emploi d’une main-d’œuvre domestique dans les campagnes canadiennes à la fin du XVIIe siècle
L’emploi d’une main-d’œuvre domestique dans les campagnes canadiennes à la fin du XVIIe siècle
L’emploi d’une main-d’œuvre domestique dans les campagnes canadiennes à la fin du XVIIe siècle
L’emploi d’une main-d’œuvre domestique dans les campagnes canadiennes à la fin du XVIIe siècles
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Référence bibliographique [11283]
Bessière, Arnaud. 2011. «L’emploi d’une main-d’œuvre domestique dans les campagnes canadiennes à la fin du XVIIe siècle ». Histoire & Sociétés Rurales, vol. 36, no 2, p. 75-96.
Intentions : Dans cet article, l’auteur vise «à comprendre ce qui amène des ménages à recourir aux domestiques [au XVIIe siècle].» (p. 77)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’auteur base son analyse sur le recensement canadien de 1681.
Type de traitement des données : Analyse statistique Réflexion critique
3. Résumé
«Pour tenter d’expliquer les raisons du recours aux domestiques selon le type de ménage, nous avons d’abord cherché à savoir s’il pouvait y avoir un lien entre la force de travail familiale et la demande de main-d’œuvre. […] Pour les paysans, on constate clairement qu’il n’y a pas vraiment de différence de taille entre les familles avec […] et sans domestique […]. En revanche, il y en aurait une parmi les ménages non-paysans [sic] puisque ceux où l’on compte des employés ont moins d’enfants […] que ceux qui n’ont pas d’engagés […]. Partant, il y aurait un rapport entre l’absence d’enfants et le recours aux domestiques dans ce type de ménage.» (p. 88) «[T]out laisse à penser que le recours aux domestiques s’expliquerait moins au XVIIe siècle par l’augmentation de la production agricole à des fins commerciales que par la nécessité de poursuivre les défrichements. Si les écarts économiques entre les ménages expliquent en partie le recours à la main-d’œuvre, il est possible que celui-ci ait d’abord été le fait de familles plus anciennes, c’est-à-dire installées au Canada depuis plus longtemps que les autres. Le fait que ces ménages aient en moyenne plus d’adolescents que les autres, et notamment des garçons de 15 ans et plus, plaide en faveur de cette hypothèse.» (p. 92)