L’articulation emploi-famille dans l’économie sociale; le cas du Québec

L’articulation emploi-famille dans l’économie sociale; le cas du Québec

L’articulation emploi-famille dans l’économie sociale; le cas du Québec

L’articulation emploi-famille dans l’économie sociale; le cas du Québecs

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Référence bibliographique [11259]

Tremblay, Diane-Gabrielle. 2012. «L’articulation emploi-famille dans l’économie sociale; le cas du Québec». Dans Travail, organisations et politiques publiques : Quelle soutenabilité à l’heure de la mondialisation? , sous la dir. de Nadine Richez-Battesti, Petrella, Francesca et Gianfaldoni, Patrick, p. 139-157. Actes du colloque des XXXIIe Journées de l’Association d’Économie Sociale tenu en Aix-en-Provences les 13 et 14 septembre 2012. Louvain (Belgique): Presses universitaires de Louvain.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Diverses recherches sur l’offre de mesures d’articulation emploi-famille ont mis en évidence le fait que le secteur public et les grandes entreprises offraient généralement un meilleur soutien aux parents travailleurs. Nous avons voulu nous interroger sur le type d’organisation et le mode de gestion des organisations et nous demander si un mode de gestion plus démocratique et si l’appartenance au secteur de l’économie sociale pouvaient pouvait avoir une incidence sur l’offre de mesures d’articulation emploi-famille.» (p. 140)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’auteure s’est penchée sur quatre domaines de travail: les secteurs policiers, infirmiers, ceux du travail social et d’économie sociale. L’auteure a «obtenu 164 réponses dans le secteur policier, 418 dans le secteur du travail social et 144 dans le secteur infirmier.
Dans le secteur de l’économie sociale, 423 personnes ont [participé à l’étude].» (p. 143)

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse de contenu
Analyse statistique

3. Résumé


«Nous concluons que les entreprises d’économie sociale se distinguent souvent des autres en ce qui concerne l’offre de mesures de conciliation et cela permet d’expliquer, en partie du moins, la meilleure satisfaction des salariés. Alors qu’aucune recherche n’a, à notre connaissance, été menée sur les mesures de conciliation offertes dans les entreprises d’économie sociale, ce secteur offre plus de soutien aux employés que ne le font plusieurs organisations du secteur public (secteurs social, policier, infirmier). Cela peut paraître surprenant puisque les travaux mettent davantage en évidence le secteur public ou les grandes entreprises comme lieux favorables à la conciliation et indiquent que les milieux plus féminins sont plus ouverts. Enfin, plusieurs entreprises évoquent les coûts potentiels des mesures de conciliation pour ne pas agir. Comme le secteur de l’économie sociale n’a pas beaucoup de moyens, il est étonnant de constater qu’on y offre davantage de mesures et un meilleur soutien.» (p. 155)