L’influence des adversités précoces sur l’évolution des trajectoires de vie de personnes suicidaires

L’influence des adversités précoces sur l’évolution des trajectoires de vie de personnes suicidaires

L’influence des adversités précoces sur l’évolution des trajectoires de vie de personnes suicidaires

L’influence des adversités précoces sur l’évolution des trajectoires de vie de personnes suicidairess

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Référence bibliographique [11252]

Séguin, Monique, Robert, Marie, Renaud, Johanne, Lesage, Alain et Turecki, Gustavo. 2012. «L’influence des adversités précoces sur l’évolution des trajectoires de vie de personnes suicidaires». Dans L’énigme du suicide à l’adolescence , sous la dir. de Annie Birraux et Lauru, Didier, p. 134-150. Paris: Albin Michel.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’importance de l’identification et la compréhension de l’enchaînement des facteurs de risque distaux et proximaux et leur impact sur les comportements suicidaires sont essentiels aux activités de prévention et d’intervention, puisqu’il s’agit de cibler et d’intervenir sur les facteurs de risque pouvant être modifiables, afin d’en diminuer l’impact sur la vie. […] En nous fondant sur une compréhension multidimensionnelle et multifactorielle des conduites suicidaires, nous souhaitions mettre à l’épreuve cette conceptualisation du fardeau d’adversité.» (p. 136-137)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«En résumé, [cette recherche] montr[e] d’abord qu’il n’y a pas un seul profil de personnes décédées par suicide et que les troubles mentaux clairement identifiés dans plusieurs études ne surviennent généralement pas dans un vacuum, mais au contraire se manifestent plus particulièrement chez des personnes ayant connu des trajectoires personnelles, familiales, psychologiques et sociales difficiles depuis l’enfance. D’autres trajectoires se dégradant après une amélioration, ou encore certaines autres trajectoires peuvent être associées à une lente chute accompagnée et amplifiée de troubles mentaux. Ces effritements présentent en commun des situations de dépendance aux substances, associées aux échecs des tentatives personnelles pour y remédier, qui augmentent le sentiment de perte d’estime de soi, de désespoir avant la cascade finale pendant laquelle tous ces éléments deviennent indissociables et intolérables pour la personne vulnérable.» (p. 141)