1. Objectifs

Intentions :
Dans ce chapitre, l’auteure se questionne sur «ce qu’apporte la recomposition familiale aux enfants». (p. 120) Il est aussi question de transmission, de filiation et d’identité dans les familles recomposées.

Questions/Hypothèses :
«Entre les tiens, les miens, et les nôtres, sait-on qui transmet à qui? Peut-on vivre ensemble sans rien transmette? Au contraire, la multiparentalité entraîne-t-elle plus de tensions dans les choix de transmission?» (p. 119)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

«En résumé, la vie en famille recomposée peut créer de nouvelles formes de transmission selon des logiques parfois distinctes de celles des familles biparentales intactes, parfois similaires. En effet, pour qu’il y ait transmission du beau-parent à l’enfant, il faut aller au-delà de la norme de parenté et développer une représentation élargie de l’identité familiale. Le fait de vivre ensemble, de développer une relation significative, qui peut se déployer dans le temps et probablement avec une certaine harmonie, semble favoriser le développement de nouvelles formes de transmission. […] Puisque les liens et l’identité semblent au cœur de la transmission qui ne s’appuie pas sur la norme, les processus de transmission seront particulièrement affectés par les conflits qui peuvent régner entre les ex-conjoints, parents des enfants, entre le couple recomposé et dans la relation beau-parent/enfant. La relation parent/enfant se caractérise souvent par un attachement profond qui est là depuis le début de la vie. Par rapport au lien beau-parent/enfant, elle part avec une longueur d’avance soutenue par une norme sociale qui valorise les liens de sang.» (p. 126-127)