Choisir un nom de famille : un choix multiple et un véritable casse-tête

Choisir un nom de famille : un choix multiple et un véritable casse-tête

Choisir un nom de famille : un choix multiple et un véritable casse-tête

Choisir un nom de famille : un choix multiple et un véritable casse-têtes

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Référence bibliographique [11232]

Ouellette, Françoise-Romaine. 2013. «Choisir un nom de famille : un choix multiple et un véritable casse-tête». Dans Les transmissions familiales aujourd’hui : de quoi vont hériter nos enfants? , sous la dir. de Myriam Jézéquel et Ouellette, Françoise-Romaine, p. 225-234. Montréal: Fides.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Entre le nom du père, celui de la mère, le nom simple, composé, (re) ou (dé)composé et la priorité à la position d’un nom avant l’autre, l’attribution du nom de famille s’avère, parfois un véritable casse-tête parental! Ainsi, transmettre (ou pas) l’héritage nominal de ses ancêtres est loin d’être une question anodine, tant le nom identifie l’enfant autant qu’il le relie à une filiation. Enquête sur ces choix multiples, les logiques et les ressorts de cette décision négociée.» (p. 225)

Questions/Hypothèses :
«[C]omment se décide (ou se négocie) le libre choix du nom de famille?» (p. 225)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


Selon l’auteure, des exemples «illustrent bien la persistance très forte de la coutume de transmettre le seul nom du père. Ils montrent aussi que c’est encore, d’abord, à travers le choix des prénoms que les mères contribuent à la fois à individualiser leurs enfants et à les relier. À cet égard, l’usage de plus en plus répandu de prénoms rares ou inédits leur permet d’inscrire leurs noms de famille à l’acte de naissance de leurs enfants tout en souscrivant à la coutume de leur donner le nom du père. Ceci dit, les changements observés dans les pratiques de nomination sont bien réels et, même s’ils ne semblent pas devoir toucher de fortes proportions d’enfants, leur influence sur la situation d’ensemble des noms au Québec n’est certainement pas négligeable. Le ‘nom de famille’ ne porte plus très bien son nom et il ne peut plus être systématiquement qualifié de ‘patronyme’. Il devient de plus en plus souvent un nom personnel qui, même s’il est hérité, singularise celui qui le porte.» (p. 234)