L’identité transmise dans les familles adoptives

L’identité transmise dans les familles adoptives

L’identité transmise dans les familles adoptives

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Référence bibliographique [11231]

Ouellette, Françoise-Romaine. 2013. «L’identité transmise dans les familles adoptives». Dans Les transmissions familiales aujourd’hui : de quoi vont hériter nos enfants? , sous la dir. de Myriam Jézéquel et Ouellette, Françoise-Romaine, p. 131-141. Montréal: Fides.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Dans ce chapitre, l’auteure se penche sur divers problématique entourant la transmission dans les familles adoptives.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«Lorsqu’un enfant est adopté, tous ses liens familiaux antérieurs sont rompus. Comme si l’enfant venait de naître, un nouvel acte de naissance est rédigé, qui ne désigne que ses parents adoptifs et lui attribue les noms et prénom choisis par eux, sans faire mention de l’adoption. Cependant, certaines pratiques actuelles d’adoption reflètent des processus d’affiliation et de transmission familiale plus complexes. Elles induisent, par exemple, des transmissions ascendantes ou à rebours, qui remontent de l’enfant adopté vers ses parents adoptifs. D’autres montrent que la filiation d’origine peut demeurer une voie de transmission toujours praticable, bien qu’elle soit légalement interdite.» (p. 131) «Ainsi, à l’examen des pratiques informelles dans les familles adoptives, il apparaît clairement que les énormes réticences à l’égard d’une forme inclusive (sans rupture) de l’adoption ne peuvent plus seulement être attribuées aux pressions sociales pour se modeler sur les familles ‘biologiques’ ni au refus des adoptants de reconnaître l’ascendance d’origine comme étant porteuse de sens pour leurs enfants. L’explication est à chercher ailleurs, notamment dans le sentiment de précarité du lien de filiation et l’empreinte croissante de la logique juridique sur la définition du fait parental.» (p. 140)