Hériter de l’entreprise familiale ou entreprendre son héritage

Hériter de l’entreprise familiale ou entreprendre son héritage

Hériter de l’entreprise familiale ou entreprendre son héritage

Hériter de l’entreprise familiale ou entreprendre son héritages

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Référence bibliographique [11214]

Lobet, Delphine. 2013. «Hériter de l’entreprise familiale ou entreprendre son héritage». Dans Les transmissions familiales aujourd’hui : de quoi vont hériter nos enfants? , sous la dir. de Myriam Jézéquel et Ouellette, Françoise-Romaine, p. 173-181. Montréal: Fides.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
L’auteure, dans ce chapitre, étudie les thèmes de la transmission et de l’héritage d’une entreprise familiale. «Par sa double dimension, familiale et matérielle, l’entreprise familiale s’avère un lieu d’observation idéal pour appréhender les formes contemporaines et historiques de la transmission.» (p. 174)

Questions/Hypothèses :
«Quelle liberté parent et enfants ont-ils de […] donner et de […] prendre [l’entreprise familiale] en héritage? Quelles valeurs, quelles obligations morales président lors de sa transmission? Quels systèmes de loyautés et quels liens affectifs dévoile-t-elle?» (p. 174)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon comprend «[t]reize entreprises belges et québécoises de 50 salariés et moins dans lesquelles des membres de différentes générations étaient interrogés». (p. 174)

Instruments :
Guide d’entretien

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«La transmission n’a pas déserté les familles. C’est ce que nous montrent les vies des petites entreprises familiales. La famille moderne n’a pas fait disparaître la loyauté, le devoir, la fidélité, toute cette ‘obligation ambigüe, obligation qui n’en est pas une’, disait un héritier, qui tient la famille ensemble. Ce qui a fondamentalement changé, c’est l’espace laissé aux enfants. […] Il s’agit d’une liberté encadrée; les parents ont encore le devoir de dire non, mais les enfants l’ont aussi. […] Le lien familial reste un lien fait d’obligations, de devoirs et de loyautés, mais l’idéal, aujourd’hui est que ces obligations soient consenties et endogènes, non pas imposées de l’extérieur aux individus. Dans une éthique de la liberté et de la responsabilité, il s’agira de laisser plutôt que de léguer, de prendre plutôt que de recevoir.» (p. 181)