Les grands-parents, des aidants oubliés?

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Référence bibliographique [11204]

Le Grand-Sébille, Catherine et Morin, Nathalie. 2012. «Les grands-parents, des aidants oubliés?». Dans La vie... avant, pendant et après : Les soins palliatifs pédiatriques , sous la dir. de Nago Humbert, p. 287-301. Montréal: Éditions du CHU Sainte-Justine.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«[N]ous avons mené une recherche qualitative qui explore le rôle des grands-parents ayant un petit enfant gravement malade ou en fin de vie.» (p. 288)

Questions/Hypothèses :
«Qu’est ce qui échappe à la vue du milieu hospitalier, et plus particulièrement des soignants? Quelles sont les formes de soutien déployées par les grands-parents? Et enfin, pourquoi est-ce important de révéler ces faits, de les mettre en lumière?» (p. 287)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Cette recherche englobe plusieurs sites urbains et ruraux de trois pays, soit la France, la Suisse romande et le Québec.» (p. 289) Au total, 80 entrevues ont été réalisées auprès des grands-parents, 29 auprès des soignants et 13 auprès des petits-enfants avant leur décès.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Cette étude vient contredire les discours convenus et fréquents sur la ‘fin’ des solidarités familiales, discours que le monde hospitalier véhicule comme d’autres milieux institutionnels tels que le monde scolaire. Les grands-parents contribuent à la stabilité intergénérationnelle, malgré l’existence de tensions au sein des familles. L’établissement de santé ne devrait pas entériner ou répéter les conflits intrafamiliaux, mais privilégier l’accueil de la constellation familiale […] À l’hôpital, la primauté de l’affectif sur la filiation, mais aussi l’imposition de règles d’hygiène peuvent contribuer à filtrer les visites et les liens entre les générations sans que les soignants en soient toujours conscients. Il faudrait aussi penser à ceux qui habitent loin du petit-enfant et qui vivent souvent une intense douleur. Certains soignants et travailleurs sociaux ont facilité la venue et le séjour au Québec et en Suisse de grands-parents vivant à l’étranger et, pour certains, sans ressources et sans autorisation d’entrer sur le territoire. Ces professionnels voient l’importance de favoriser ces rencontres, malgré la lourdeur des démarches administratives.» (p. 297-298)