Transmettre la mémoire familiale par-delà la distance

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Transmettre la mémoire familiale par-delà la distances

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Référence bibliographique [11201]

Le Gall, Josiane. 2013. «Transmettre la mémoire familiale par-delà la distance». Dans Les transmissions familiales aujourd’hui : de quoi vont hériter nos enfants? , sous la dir. de Myriam Jézéquel et Ouellette, Françoise-Romaine, p. 245-258. Montréal: Fides.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Dans ce chapitre, l’auteure fait une «[e]nquête sur les principales pratiques de transmission chez les familles immigrantes.» (p. 245)

Questions/Hypothèses :
«Que signifie transmettre la mémoire familiale quand la famille vit à des milliers de kilomètres?» (p. 245)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«[P]our les familles transnationales, conserver les relations intergénérationnelles et assurer la continuité familiale constitue toujours un défi. Les nouvelles technologies réduisent considérablement les distances entre les pays, mais sans mettre fin irrémédiablement à la séparation physique. Comme on peut s’y attendre, vivre loin vient complexifier les échanges et comporte toujours le risque de perturber la transmission des normes et valeurs aux jeunes générations. Les relations et les liens familiaux sont parfois mis à mal et menacés par la migration. De même, les différences d’expériences creusent parfois les distances entre générations. […] Loin d’être un processus linéaire, la transmission des valeurs, normes et pratiques est dynamique. Pour les familles migrantes, peut-être plus que pour les autres familles, les contenus de la transmission ne sont pas reproduits de façon identique, comme un ensemble de valeurs et de traditions immuables, mais font continuellement l’objet de négociations tout en se transformant au gré des circonstances. […] Dans tous les cas, en contexte migratoire, les parents sont le plus souvent animés par la volonté de transmettre au mieux à leurs enfants un capital de ressources pouvant être mobilisé pour les aider à réussir leur vie. Les enfants peuvent à leur tour s’approprier le contenu des transmissions, les refuser ou, dans tous les cas, les reconstruire.» (p. 252-254)