Le bénévolat et la résilience socioscolaire

Le bénévolat et la résilience socioscolaire

Le bénévolat et la résilience socioscolaire

Le bénévolat et la résilience socioscolaires

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Référence bibliographique [11184]

Kanouté, Fasal, Gosselin-Gagné, Justine, Lavoie, Annick et Lafortune, Gina. 2014. «Le bénévolat et la résilience socioscolaire». Dans L’intégration des familles d’origine immigrante : les enjeux sociosanitaires et scolaires , sous la dir. de Fasal Kanouté et Lafortune, Gina, p. 139-158. Montréal: Les Presses de l’Université de Montréal.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Le texte que nous présentons s’inspire d’une recherche menée en 2012 par les auteures sur les retombées de l’intervention d’un organisme communautaire montréalais, J’apprends avec mon enfant (JAME).» (p. 139) «La question des retombées concrètes de ces dispositifs sur les résultats scolaires des jeunes est toujours posée et tous s’entendent pour dire qu’il n’est pas évident de contrôler avec finesse toutes les variables et apporter ainsi une réponse claire à la question. Cependant, il est important de ne pas sous-estimer des gains qui ont le potentiel de jouer à plus ou moins long terme sur la qualité du vécu scolaire de l’enfant […] C’est donc dans cette visée que nous avons accepté d’analyser les retombées des activités de lecture animées par le JAME.» (p. 142)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’étude en question est basée sur les réponses aux questionnaire et entretiens formulées par divers types de participants: 67 bénévoles, 19 familles, 26 directeurs et directeurs adjoints d’écoles et 2 enseignantes d’une même école.

Instruments :
Questionnaire
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


À la lumière de leur recherche, les auteures évoquent plusieurs bienfaits du projet JAME. Ainsi, «[l]a découverte de la communauté revêt un intérêt particulier pour les enfants, car ils ont la possibilité de côtoyer des adultes différents des membres de la famille. Les bénévoles entrent dans cette catégorie.» (p. 155) Elles invoquent aussi l’idée selon laquelle le projet JAME puisse être à l’origine de la création «[d’]occasions pour les parents d’échanger sur l’exercice de la parentalité, surtout dans le cas des mères monoparentales.» (p. 156) Somme toute, «l’activité étudiée a été jugée pertinente par toutes les catégories d’acteurs interrogés […] l’action cumulée des bénévoles depuis la fondation de l’organisme communautaire a contribué à l’atteinte de son objectif: ’Promouvoir le plaisir de la lecture auprès des enfants et de leur famille’.» (p. 156) Les auteures concluent leur étude en affirmant qu’ «il nous parait évident que les parents et la fratrie de l’enfant ont bénéficié des retombées de l’activité de lecture. Ainsi, certains parents profitent d’une occasion que l’on pourrait qualifier presque de ‘francisation’, d’autres mettent sur pied des pratiques sociales familiales autour du livre et de la lecture.» (p. 157)