Ancrages théoriques entre intersectionnalité et les pratiques narratives en travail social

Ancrages théoriques entre intersectionnalité et les pratiques narratives en travail social

Ancrages théoriques entre intersectionnalité et les pratiques narratives en travail social

Ancrages théoriques entre intersectionnalité et les pratiques narratives en travail socials

| Ajouter

Référence bibliographique [11180]

Harper, Elizabeth. 2013. «Ancrages théoriques entre intersectionnalité et les pratiques narratives en travail social». Dans Le travail social : théories, méthodologies et pratiques , sous la dir. de Elizabeth Harper et Dorvil, Henri, p. 47-68. Coll. «Problèmes sociaux et interventions sociales». Québec: Presses de l’Université du Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Ce chapitre examine la possibilité de construire un modèle d’intervention en travail social réunissant certains aspects de l’intersectionnalité avec les approches narratives déjà utilisées en travail social.» (p. 48) «L’objectif reste ici de présenter au lecteur certaines idées et notions qui sont pertinentes à une intervention basée sur une approche narrative en travail social.» (p. 48) «Notre intention n’est pas ici de présenter une nouvelle ‘recette’ pour l’intervention, mais plutôt de partager notre récit et nos réflexions autour des possibilités d’introduire le cadre de l’intersectionnalité dans les pratiques d’intervention en travail social.» (p. 49)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’auteure utilise un large corpus d’études en travail social, y compris plusieurs études québécoises comme celle de Bouchard et Taylor (2008).

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«Parmi les narratifs sociaux qui circulent dans notre société sur la violence conjugale, nombreux sont ceux qui ne représentent pas les expériences vécues par les femmes immigrantes.» (p. 63) «Pourtant, les femmes immigrantes qui fréquentent les services peuvent apporter d’autres jeux de langage. Pour elles, les histoires qui parlent de violence conjugale et des démarches qu’elles devraient entreprendre pour s’en sortir se situent dans un ensemble spécifique de règle de langage ainsi que dans les systèmes de signification qui leur appartiennent. Pourtant, les personnes qui tentent d’interpréter les histoires relatées par ces femmes immigrantes peuvent avoir de la difficulté à leur donner un sens parce qu’elles se fondent sur des critères tirés de leur propre système de significations, lequel est l’expression d’un autre récit en soi. Nous avons ici un problème de traduction qui se pose d’une langue à une autre, d’un système de significations à un autre. Cette dynamique représente ici un lieu de rencontre, d’interaction entre les histoires que racontent les femmes sur la violence conjugale et les narratifs organisationnels. C’est un lieu de rencontre où il est possible de contester, négocier, questionner, voire transformer les narratifs sur la ‘race’, le genre, l’ethnicité et la violence conjugale.» (p. 66)