Les bénéfices attendus de l’utilisation de l’approche de la réduction des méfaits chez les intervenants qui travaillent auprès des victimes de violence conjugale qui ne quittent pas la situation de violence

Les bénéfices attendus de l’utilisation de l’approche de la réduction des méfaits chez les intervenants qui travaillent auprès des victimes de violence conjugale qui ne quittent pas la situation de violence

Les bénéfices attendus de l’utilisation de l’approche de la réduction des méfaits chez les intervenants qui travaillent auprès des victimes de violence conjugale qui ne quittent pas la situation de violence

Les bénéfices attendus de l’utilisation de l’approche de la réduction des méfaits chez les intervenants qui travaillent auprès des victimes de violence conjugale qui ne quittent pas la situation de violences

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Référence bibliographique [11170]

Gauthier, Sonia, Bolduc, Catherine, Montminy, Lyse, Bouthillier, Marie-Ève, Grenier, Josée et Martel, Josée. 2014. «Les bénéfices attendus de l’utilisation de l’approche de la réduction des méfaits chez les intervenants qui travaillent auprès des victimes de violence conjugale qui ne quittent pas la situation de violence». Dans Violence envers les femmes. Réalités complexes et nouveaux enjeux dans un monde en transformation , sous la dir. de Maryse Rinfret-Raynor, Lesieux, Élisabeth, Cousineau, Marie-Marthe, Gauthier, Sonia et Harper, Elizabeth, p. 307-322. Coll. «Problèmes sociaux et interventions sociales». Québec: Les Presses de l’Université du Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Le présent chapitre consiste en un essai qui vise à explorer les questions suivantes: quels seraient les bénéfices, pour un intervenant qui travaille auprès des femmes qui sont aux prises avec une situation de violence conjugales, d’utiliser l’ARM [approche de réduction des méfaits] comme complément à son intervention ? Cette approche est-elle compatible avec l’approche féministe, couramment utilisée dans l’intervention auprès des femmes victimes de violence conjugale ?» (p. 309)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«Un intervenant qui adopte une attitude de tolérance est fort probablement guidé par l’humanisme, le pragmatisme et le non-jugement, qui sont au cœur de l’ARM et de plusieurs autres approches, dont le féminisme. La tolérance n’est pas le point de rupture entre l’ARM et le féminisme. La tolérance est au cœur de l’intervention féministe, quoi qu’on en dise. Si la question de la tolérance ne semble pas aborder directement dans la littérature consultée, il n’en demeure pas moins que les intervenants qui travaillent avec les victimes de violence conjugale y sont confronté quotidiennement. Ignorer ce fait conduit à priver les intervenants d’outils pouvant leur permettre de continuer à faire leur travail avec ces femmes sans se faire du mal.» (p. 318-319) Les auteurs concluent que «maintes femmes ne veulent pas ou ne peuvent pas quitter une situation de violence. Malgré tous nos efforts, il est irréaliste de penser convaincre toutes les femmes de quitter une situation de violence conjugale. Il faut par conséquent se demander comment les aider, sans y laisser sa santé.» (p. 319)