Prise en charge de la famille et des soignants lors du décès d’un enfant à l’urgence

Prise en charge de la famille et des soignants lors du décès d’un enfant à l’urgence

Prise en charge de la famille et des soignants lors du décès d’un enfant à l’urgence

Prise en charge de la famille et des soignants lors du décès d’un enfant à l’urgences

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Référence bibliographique [11169]

Gaucher, Nathalie, Hogue, Catherine, Levy, Arielle et Morin, Paul. 2012. «Prise en charge de la famille et des soignants lors du décès d’un enfant à l’urgence». Dans La vie... avant, pendant et après : Les soins palliatifs pédiatriques , sous la dir. de Nago Humbert, p. 63-74. Montréal: Éditions du CHU Sainte-Justine.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«La participation et l’accompagnement de la famille dans les soins prodigués aux enfants sont des objectifs importants pour les soignants et les institutions de soins pédiatriques. [M]algré les efforts des associations désireuses de promouvoir cette pratique, les résistances dans les milieux de santé persistent, et la présence parentale demeure un sujet de controverse.» (p. 63) Ce chapitre fait le point sur cet enjeu selon la perspective des soignants, des parents et du patient et met en évidence les besoins des soignants ainsi que leur rôle auprès des familles.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«Malgré les réticences de milieux, la majorité des soignants sont en faveur de la participation des parents pendant les procédures invasives ou la réanimation en pédiatrie. Le facteur influençant le plus cette pratique est d’avoir fait soi-même l’expérience de la présence parentale. Selon les soignants, celle-ci permettrait aux parents de calmer l’enfant s’il est conscient, de mieux comprendre sa situation ou d’amorcer un processus de deuil en cas de décès. La présence parentale améliorerait aussi certains comportements des soignants envers les patients, notamment en ce qui a trait à la dignité et au soulagement de la douleur. Parmi les effets indésirables perçus par les soignants figurent le stress supplémentaire vécu par les parents, l’interruption des soins au patient, une augmentation de l’anxiété liée à la performance des soignants et l’émergence de litiges médico-légaux.» (p. 64)