L’École québécoise et la valorisation de la culture d’accueil : y a-t-il de la place pour la reconnaissance de l’Autre immigrant ?

L’École québécoise et la valorisation de la culture d’accueil : y a-t-il de la place pour la reconnaissance de l’Autre immigrant ?

L’École québécoise et la valorisation de la culture d’accueil : y a-t-il de la place pour la reconnaissance de l’Autre immigrant ?

L’École québécoise et la valorisation de la culture d’accueil : y a-t-il de la place pour la reconnaissance de l’Autre immigrant ?s

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Référence bibliographique [11165]

Froelich, Alessandra. 2012. «L’École québécoise et la valorisation de la culture d’accueil : y a-t-il de la place pour la reconnaissance de l’Autre immigrant ?». Dans Les pratiques enseignantes : entre instruire et socialiser : regards internationaux , sous la dir. de Yves Lenoir et Tupin, Frédéric, p. 377-393. Québec: Presses de l’Université Laval.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’objectif de ce chapitre est […] de porter une réflexion autour des visées de l’insertion socioscolaire des élèves immigrants, visées qui sont sous-jacentes dans les documents officiels québécois qui traitent de leur scolarisation.» (p. 379)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’auteure utilise de nombreuses études canadiennes et québécoises qui traitent de divers aspects de l’intégration des élèves immigrants dans le système d’éducation québécois.

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«Si les études indiquent une grande valorisation, du côté des familles, d’une éducation qui favorise la réussite scolaire, l’élargissement des connaissances du jeune et l’accès à des emplois de prestige dans l’avenir, le discours officiel, quant à lui, se préoccupe plutôt de l’intégration sociale de l’élève à collectivité québécoise francophone. De cette manière, les attentes des parents quant à la scolarisation de leurs enfants peuvent ne pas être satisfaites.» (p. 389) «En ne considérant l’intégration des élèves immigrants que selon la visée interculturaliste et la préservation du ‘fait français’, le discours officiel tend à nier les perspectives d’avenir de ces jeunes et de leurs familles.» (p. 389) L’auteure conclut donc que «[l]a compréhension et la reconnaissance de la dynamique et des attentes des familles immigrantes sont […] fondamentales pour que leurs membres puissent trouver leur place au Québec. De ce fait, l’ensemble de la société québécoise pourra tirer des bénéfices des apports de la diversité. N’oublions pas toutefois, que les perspectives de ces familles peuvent être méconnues par les intervenants scolaires. Des recherches futures […] pourraient ainsi apporter une meilleure compréhension de leurs rapport et indiquer des pistes pour effectuer une réelle convergence d’intérêts.» (p. 389-390)