La littératie familiale : exploration des pratiques discursives chez des familles haïtiennes
La littératie familiale : exploration des pratiques discursives chez des familles haïtiennes
La littératie familiale : exploration des pratiques discursives chez des familles haïtiennes
La littératie familiale : exploration des pratiques discursives chez des familles haïtienness
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Référence bibliographique [11155]
Fleuret, Carole. 2012. «La littératie familiale : exploration des pratiques discursives chez des familles haïtiennes». Dans Le rapport à l’écrit : habitus culturel et diversité , p. 16-35. Québec: Presses de l’Université du Québec.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : «Notre objectif de recherche vise à documenter les pratiques de littératie familiales dans le milieu haïtien de Montréal afin de mieux comprendre ce qui peut soutenir ou bien freiner l’appropriation du français écrit chez les enfants par rapport à la socialisation à l’écrit.» (p. 24)
Questions/Hypothèses: «Pourquoi ce groupe rencontre-t-il visiblement plus d’obstacles dans son cheminement scolaire?» (p. 17)
2. Méthode
Échantillon/Matériau: «Sur les 11 sujets que nous avions initialement sélectionnés pour la recherche, seuls 7 [ont participé].» (p. 24)
Instruments: Questionnaire
Type de traitement des données: Analyse de contenu
3. Résumé
«[L]es pratiques sociales de certains groupes ne sont pas forcément imprégnées de la culture de l’écrit telle qu’elle est attendue dans l’enceinte scolaire. Or nous savons que le créole est avant tout un idiome oral (Joint, 2004) et que, dans cet ordre d’idée, les pratiques discursives familiales semblent moins émerger.» (p. 17) Selon l’auteure, «les pratiques littéraciques ne font pas partie des habitudes culturelles chez les créolophones [car elles sont plutôt] axées sur la culture orale.» (p. 31-32) L’auteure mentionne également que «l’école doit donc engager une réflexion critique quant à la place accordée à la valorisation des langues d’origine et à leur développement. Favoriser une approche écologique du bilinguisme et du plurilinguisme ainsi que de plurilittératie serait nécessaire pour prendre en compte les aspects sociaux et culturels relatifs au développement langagier et à leurs divers rôles et contextes (Moore, 2006). Ce changement de paradigme permettrait de mieux connaitre les construits familiaux, favoriserait l’édification d’un pont entre l’école et la famille et, par conséquent, une compréhension mutuelle entre les parents et le milieu scolaire.» (p. 33)