Victime de violence conjugale : quitter ou non son agresseur?

Victime de violence conjugale : quitter ou non son agresseur?

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Référence bibliographique [11151]

Dugal, Natasha, Fortin, Isabel et Guay, Stéphane. 2013. «Victime de violence conjugale : quitter ou non son agresseur?». Dans Traité des violence criminelles , sous la dir. de Maurice Cusson, Guay, Stéphane, Proulx, Jean et Cortoni, Franca, p. 587-603. Montréal: Hurtubise.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«La première partie de ce chapitre portera sur la description d’une typologie de plus en plus reconnue en matière de violence conjugale, celle de Johnson (2008). Il importera ensuite de considérer les autres éléments en jeu dans ce processus, et notamment les aspects contextuels de la relation et la façon dont les victimes analysent le problème et envisagent les solutions. Nous résumerons donc certaines théories les plus pertinentes portant sur la décision de quitter ou non un conjoint violent ainsi que sur les différents facteurs venant influencer cette prise de décision. En troisième partie, nous mènerons une réflexion sur l’aide professionnelle ou personnelle offerte aux victimes» (p. 588).

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«Mettre fin à la relation conjugale est parfois la seule option possible pour certaines personnes victimes de violence de la part de leur partenaire intime. Une violence conjugale sévère qui implique un important contrôle de l’un des partenaires sur l’autre est évidemment associé à une probabilité plus élevée de rupture.» Parmi les éléments qui poussent une victime à quitter son agresseur, «un [facteur] important à considérer est l’attachement émotionnel que la femme éprouve envers son partenaire. Certaines études indiquent qu’il s’agit là de la raison majeure pour laquelle elle retourne avec lui (Griffing et al., 2002). La femme qui retrouve son agresseur va en outre lui être plus souvent mariée, est engagée dans une relation de plus longue durée et a vécu un moins grand nombre de séparations antérieures (Snyder et Scheer, 1981) […] La présence d’enfants sera un facteur qui, quant à lui, motivera le départ de la femme, celle-ci tolérant moins une situation de violence qui les implique également.» (p. 594)