L’adoption coutumière chez les Premières Nations du Québec

L’adoption coutumière chez les Premières Nations du Québec

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Référence bibliographique [11141]

Côté, Martine. 2013. «L’adoption coutumière chez les Premières Nations du Québec». Dans L’adoption coutumière autochtone et les défis du pluralisme juridique , sous la dir. de Ghislain Otis, p. 23-33. Québec: Presses de l’Université Laval.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Dans ce texte, l’auteure propose un portrait de la situation concernant l’adoption coutumière chez les Premières nations du Québec. Elle cherche à démontrer l’importance des enfants pour ces nations et à définir ce qu’implique ce type d’adoption. En outre, elle évoque les constats qui ont émergé d’une consultation, organisée par la Commission de la santé et des services sociaux des Premières nations du Québec et du Labrador (CSSSPNQL), sur cette pratique avant d’expliquer quelles sont les problématiques reliées à la non-reconnaissance de l’adoption coutumière.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’auteure utilise différents textes de lois, notamment la Loi sur l’adoption et la Loi sur la protection de la jeunesse.

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«Lors de la consultation sur la pratique d’adoption coutumière auprès des communautés des Premières Nations du Québec, une aîné algonquine […] témoignait ainsi: ‘Il n’y a pas de plus grand don de soi pour une mère de reconnaître que pour une période plus ou moins longue, nous ne sommes pas la personne la mieux placée pour prendre soin adéquatement de notre enfant […] et prendre la décision de choisir une autre personne en qui nous aurions entièrement confiance pour l’Accompagner vers l’âge adulte’. Ce témoignage reflète bien toute l’importance pour les Premières Nations de protéger la pratique de l’adoption coutumière et surtout de faire reconnaître celle-ci dans le Code civil du Québec afin de s’assurer que les difficultés réelles résultant de la non-reconnaissance de cette adoption soient résolues de manière à répondre aux besoins actuels des Autochtones. De plus, il y aurait lieu que le gouvernement du Québec s’assure que l’adoption coutumière soit reconnue à titre de projet de vie permanent pour les enfants de Premières Nations qui sont pris en charge par la protection de la jeunesse. Cela permettrait à ces enfants de pouvoir grandir au sein d’une famille autochtone, mais aussi de protéger leur identité, leur langue et leur culture.» (p. 32-33)