Désir d’enfant et désir de transmission : l’un peut-il aller sans l’autre

Désir d’enfant et désir de transmission : l’un peut-il aller sans l’autre

Désir d’enfant et désir de transmission : l’un peut-il aller sans l’autre

Désir d’enfant et désir de transmission : l’un peut-il aller sans l’autres

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Référence bibliographique [11139]

Charton, Laurence et Lévy, Joseph J. 2013. «Désir d’enfant et désir de transmission : l’un peut-il aller sans l’autre». Dans Les transmissions familiales aujourd’hui : de quoi vont hériter nos enfants? , sous la dir. de Myriam Jézéquel et Ouellette, Françoise-Romaine, p. 143-151. Montréal: Fides.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Les auteurs se penchent sur la compatibilité entre le désir d’enfant et le désir de transmission.

Questions/Hypothèses :
«Transmettre, se perpétuer et s’inscrire dans une lignée est-il encore, aujourd’hui, ce qui motive un couple à vouloir un enfant?» (p. 143)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«À l’image de la famille, la place de la transmission dans l’expression du désir d’enfant a évolué. Dans les sociétés traditionnelles, l’enfant s’inscrit le plus souvent dans l’évidence d’une trajectoire conjugale et familiale, et répond aux injonctions du groupe à travers le renouvellement des générations et une transmission verticale des valeurs. Dans les sociétés industrielles et post-industrielles, il est devenu un ‘objet’ de désir du couple, sinon même ‘l’objet’ d’un désir personnel. Il est aujourd’hui désiré dans un perspective essentiellement centrée sur l’individu, son arrivée entrant en concurrence avec d’autres choix possibles de vie pouvant élargie son espace d’épanouissement personnel. En définitive, dans les sociétés occidentales, l’enfant semble désormais davantage être perçu comme une source de plaisir, de joie et de bonheur immédiat que comme vecteur de transmission d’un patrimoine culturel ou autre.» (p. 151)