Un mémoricide pour mémoire. Implantation et conditions de vie des Québécois d’origine khmère cambodgienne

Un mémoricide pour mémoire. Implantation et conditions de vie des Québécois d’origine khmère cambodgienne

Un mémoricide pour mémoire. Implantation et conditions de vie des Québécois d’origine khmère cambodgienne

Un mémoricide pour mémoire. Implantation et conditions de vie des Québécois d’origine khmère cambodgiennes

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Référence bibliographique [11136]

Castel, Frédéric. 2012. «Un mémoricide pour mémoire. Implantation et conditions de vie des Québécois d’origine khmère cambodgienne». Dans Le Québec après Bouchard-Taylor : Les identités religieuses de l’immigration , sous la dir. de Louis Rousseau, p. 33-68. Québec: Presses de l’Université du Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Ce chapitre brosse le portrait social des Québécoises et des Québécois d’origine khmère cambodgienne.» (p. 33)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«[L]e portrait s’appuie essentiellement sur les données des recensements canadiens traitées par Statistique Canada et sur des enquêtes menées sur le terrain du monde séculier et religieux échelonnées sur une dizaine d’année.» (p. 33-34)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu
Analyse statistique

3. Résumé


«[L]es immigrés khmers sont passés à travers deux grands chocs culturels, celui du génocide, mais aussi celui de l’implantation en Occident. Non seulement les familles ont-elles été éprouvées par les conséquences mortifères du génocide et par ses effets post-traumatiques, mais on sous-estime sûrement les difficultés rencontrées des paysans en partie analphabètes qui ont dû sauter d’un mode de vie rural traditionnel à la réalité urbaine occidentale surtout que ce passage coïncide avec une redéfinition des rôles genrés traditionnels d’abord pour les immigrées sans époux et les veufs […] et ensuite pour les mères de famille qui après avoir éduqué leurs enfants ont voulu entrer dans le monde du travail.» (p. 62) À noter que «l’immigration cambodgienne est fortement marquée par le nombre de réfugiés et par les réunions familiales qui ont suivi. Cette immigration est donc largement familiale dans la mesure où peu d’hommes célibataires ont immigré en raison d’objectifs professionnels. Sur le plan qualitatif, on peut appréhender que la vie familiale des immigrés ait été perturbée par l’expérience du régime des Khmers qui s’en sont pris au noyau familial soit en séparant les membres d’une famille pour mieux endoctriner les enfants, soit par les morts directes et indirectes qui ont été causées par le système.» (p. 48)