''Être des battants quand on est abattus''. Implantation et conditions de vie des Québécois d’origine congolaise

''Être des battants quand on est abattus''. Implantation et conditions de vie des Québécois d’origine congolaise

''Être des battants quand on est abattus''. Implantation et conditions de vie des Québécois d’origine congolaise

''Être des battants quand on est abattus''. Implantation et conditions de vie des Québécois d’origine congolaises

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Référence bibliographique [11135]

Castel, Frédéric. 2012. «''Être des battants quand on est abattus''. Implantation et conditions de vie des Québécois d’origine congolaise». Dans Le Québec après Bouchard-Taylor : Les identités religieuses de l’immigration , sous la dir. de Louis Rousseau, p. 295-326. Québec: Presses de l’Université du Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Le présent chapitre esquisse un portrait social des Québécoises et des Québécois d’origine congolaise.» (p. 297)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’auteur utilise «des données des recensements canadiens traités par Statistique Canada et d’entretiens […] menés sur le terrain du monde associatif congolais séculier.» (p. 296)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu
Analyse statistique

3. Résumé


Selon l’auteur, «[e]n regard de l’arrimage entre ethnicité et religion, le cas des Québécois d’origine congolaise est singulier dans la mesure où l’appartenance protestante, et donc pentecôtiste, est minoritaire. […] En regard des défis qui se posent à la communauté, le chômage atteint des proportions extraordinaires, mais la scolarité des femmes et celle des hommes permet d’envisager un meilleur avenir.» (p. 322) Ce chapitre peut intéresser le chercheur sur la famille en raison d’une section sur les conditions matrimoniales et familiales. À cet égard, l’auteur remarque que «la principale cause qui expliquerait le taux élevé de séparations tiendrait au phénomène suivant: devant l’insécurité qui sévit au Congo, les conjoints et les pères se soucient de sécuriser les membres de leur famille, en particulier les femmes, de sorte qu’avec leurs économies […], ils les envoient à l’étranger en attendant d’être en mesure de les y rejoindre […] Plusieurs couples se défont aussi à cause des années de séparation qui passent.» (p. 312) Selon l’auteur, ce phénomène, «où femmes et enfants émigrent plusieurs années avant les hommes [a] l’effet à long terme de [causer] plusieurs familles monoparentales.» (p. 313)