''Un mariage qui aurait tout pour marcher''. Implantation et conditions de vie des Québécois d’origine algérienne

''Un mariage qui aurait tout pour marcher''. Implantation et conditions de vie des Québécois d’origine algérienne

''Un mariage qui aurait tout pour marcher''. Implantation et conditions de vie des Québécois d’origine algérienne

''Un mariage qui aurait tout pour marcher''. Implantation et conditions de vie des Québécois d’origine algériennes

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Référence bibliographique [11134]

Castel, Frédéric. 2012. «''Un mariage qui aurait tout pour marcher''. Implantation et conditions de vie des Québécois d’origine algérienne». Dans Le Québec après Bouchard-Taylor : Les identités religieuses de l’immigration , sous la dir. de Louis Rousseau, p. 197-239. Québec: Presses de l’Université du Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Ce chapitre brosse un portrait social des Québécoises et des Québécois d’origine algérienne.» (p. 198)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«[L]es données présentées dans ces pages […] sont issues de Statistique Canada à partir du recensement canadien de 2001. […] Depuis plus de dix ans, des recherches périodiques ont été menées sous forme d’observation et d’entretiens […] dans les institutions séculières et religieuses ou encore de façon informelle en milieu algérien et maghrébin en général.» (p. 198)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu
Analyse statistique

3. Résumé


Selon l’auteur, «[d]ans le contexte de l’immigration au Québec, […] une recomposition identitaire est à l’œuvre, mais il est surtout question de remise en cause de certains habitus dans la perspective d’un ancrage au pays d’accueil que l’on souhaite réussi et dans un conjoncture où les immigrants arabo-musulmans sont constamment relancés sur leur mode de vie et leurs croyances.» (p. 229) Ce chapitre peut intéresser le chercheur sur la famille en raison d’une section sur les conditions matrimoniales et familiales. À cet égard, l’auteur remarque que les immigrants algériens «ont des projets professionnels et surtout […] des aspirations à un mieux-être familial, quitte à ce qu’il soit bâti autour de l’avenir des enfants. […] Au Québec, pour une population arrivée aussi récemment, la proportion de personnes divorcées […] est notable sans être extraordinaire. […] Parmi les diverses sources de tensions conjugales, le chômage et la déqualification professionnelle des époux, normalement pourvoyeurs, sont souvent invoqués […] surtout quand l’épouse connaît plus de chance au plan professionnel, amenant une redéfinition des rôles économiques dans la famille […].» (p. 215-216) De plus, «[a]u sein des ménages de l’univers algérien, les unions libres sont peu fréquentes. La proportion de familles monoparentales […] est inférieure à la moyenne québécoises […].» (p. 217)