''Religion et culture pour moi c’est pareil''. Le temple hindou tamoul montréalais, une institution culturelle

''Religion et culture pour moi c’est pareil''. Le temple hindou tamoul montréalais, une institution culturelle

''Religion et culture pour moi c’est pareil''. Le temple hindou tamoul montréalais, une institution culturelle

''Religion et culture pour moi c’est pareil''. Le temple hindou tamoul montréalais, une institution culturelles

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Référence bibliographique [11126]

Boisvert, Mathieu. 2012. «''Religion et culture pour moi c’est pareil''. Le temple hindou tamoul montréalais, une institution culturelle». Dans Le Québec après Bouchard-Taylor : Les identités religieuses de l’immigration , sous la dir. de Louis Rousseau, p. 153-195. Québec: Presses de l’Université du Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’objectif de cette étude est de cerner le rôle identitaire de la pratique religieuse chez les Tamouls hindous d’origine sri lankaise vivant à Montréal.» (p. 155)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«[S]ur près de deux années complètes, notre équipe, a effectué une observation attentive du temple tamoul Thiru Murugan de Dollard-des-Ormeaux ainsi que des gens qui le fréquentent. Onze entrevues détaillées ont été menées auprès des six femmes et de cinq hommes, tous nés au Sri Lanka.» (p. 155)

Instruments :
Guide d’entretien

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


Selon l’auteur, «le temple Thiru Murugan joue un rôle privilégié pour maints nouveaux arrivants hindous sri lankais. […] Le temple est un vecteur important de la transmission culturelle. Les frontières entre religion et culture deviennent étrangement floues, et […] la fonction première du temple, bien qu’elle soit implicite, est de permettre le déploiement de la culture, de construire […] la conscience ethnique.» (p. 187-188) Dans ce chapitre il est notamment question de la culture du mariage chez cette communauté. À cet égard, «[l]e mariage est une institution centrale de la culture tamoule sri lankaise. [À] Montréal, les nouveaux mariés ont généralement tendance à adopter le modèle de la famille nucléaire tout en maintenant un lien privilégié avec leurs parents. L’implication des parents dans le choix du partenaire de leur enfant demeure importante, même si la voix de ces derniers occupe beaucoup plus de place que dans le passé. [...] Constamment confrontés aux réalités québécoises en matière d’union conjugale (mariage d’amour, union libre, conjoints de fait), les Montréalais d’origine tamoule […] légitiment leur pratique en comparant les succès des unions dans leur communauté avec celui des unions dans la culture québécoise.» (p. 182-183)