Les transitions conjugales à la croisée d’univers normatifs pluriels

Les transitions conjugales à la croisée d’univers normatifs pluriels

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Référence bibliographique [11123]

Belleau, Hélène et Vézina, Julie. 2013. «Les transitions conjugales à la croisée d’univers normatifs pluriels». Dans Repenser la famille et ses transitions : repenser les politiques publiques , sous la dir. de Stéphanie Gaudet, Burlone, Nathalie et Lévesque, Maurice, p. 53-77. Québec: Les Presses de l’Université Laval.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’objectif de ce chapitre est d’analyser certains aspects des transitions de la vie conjugale en examinant quelques moments charnières de la vie à deux. Il s’agira d’éclairer le sens des choix que font les individus vivant en couple, les normes qui les animent, mais aussi l’influence des institutions telles que le mariage, l’Église et le droit dans leurs décisions.» (p. 55)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«[L]e fait que le statut de conjoint de fait, s’il peut être la conséquence d’un choix rationnel - la cohabitation ou l’union à l’essai - est souvent aussi le résultat d’un statut juridique imposé pas l’État qui ne reflète pas nécessairement les choix des conjoints. En effet, au Québec, le droit public (social et fiscal) assimile les conjoints de fait aux couples mariés après généralement un ou trois ans de vie commune, leur imposant bien souvent une solidarité économique qu’ils n’ont ni choisie ni désirée. […] Par ailleurs, on constate que le mariage au Québec n’est plus une étape de vie nécessaire à la formation d’une famille. Le mariage est aujourd’hui un choix qui doit désormais être négocié au sein des couples. […] Enfin, les modes de gestion révèlent les multiples tensions qui parfois existent au creux des dynamiques affectives contemporaines entre souhait d’autonomie et désir de solidarité, entre indépendance et interdépendance, mais aussi entre les impératifs d’égalité et ceux de l’amour qui prônent le désintérêt.» (p. 73-74)