L’union libre, l’amour et le divorce en héritage?

L’union libre, l’amour et le divorce en héritage?

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L’union libre, l’amour et le divorce en héritage?s

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Référence bibliographique [11122]

Belleau, Hélène. 2013. «L’union libre, l’amour et le divorce en héritage?». Dans Les transmissions familiales aujourd’hui : de quoi vont hériter nos enfants? , sous la dir. de Myriam Jézéquel et Ouellette, Françoise-Romaine, p. 259-270. Montréal: Fides.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Dans ce chapitre, l’auteure tente de comprendre les raisons expliquant le nombre d’unions libres dans notre société.

Questions/Hypothèses :
«Comment expliquer la multiplication des couples vivant en marge de l’institution du mariage? Ce phénomène reflète-t-il une rupture radicale dans la transmission des valeurs morales entre les générations ou s’inscrit-il dans la continuité de celles-ci?» (p. 261)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«En somme, les changements de mentalité et l’indépendance financière des femmes ont permis dans l’histoire récente de délier du mariage les moments marquants des parcours de vie (départ du foyer parental, vie conjugale, naissance des enfants, etc.) et d’en modifier peu à peu le sens. La rupture intergénérationnelle, s’il en est une, se situe dans les rôles attendus des hommes et des femmes au sein du couple et en tant que parents. Se conforme aux obligations affectives et aux normes sociales de la conjugalité ne conduit plus impérativement, comme autrefois, au mariage et donc au fait d’inscrire l’union dans un cadre légal. L’acceptation sociale de l’union libre est telle, au Québec, que les barrières morales entourant la vie hors mariage sont désormais choses du passé. Mais on peut penser que d’une génération à l’autre, l’objet principal de la transmission entourant la vie à deux, que l’on se marie ou non, semble être demeuré le même, soit la solidarité affective sous ses nombreuses déclinaisons (engagement, fidélité, réciprocité différée, etc.).» (p. 267-268)