Orphelines en France, pionnières au Canada : Les filles du roi au XVIIe siècle suivi d’un Répertoire biographique des Filles du roi

Orphelines en France, pionnières au Canada : Les filles du roi au XVIIe siècle suivi d’un Répertoire biographique des Filles du roi

Orphelines en France, pionnières au Canada : Les filles du roi au XVIIe siècle suivi d’un Répertoire biographique des Filles du roi

Orphelines en France, pionnières au Canada : Les filles du roi au XVIIe siècle suivi d’un Répertoire biographique des Filles du rois

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Référence bibliographique [11067]

Landry, Yves. 1992. Orphelines en France, pionnières au Canada : Les filles du roi au XVIIe siècle suivi d’un Répertoire biographique des Filles du roi. Montréal: Leméac Éditeur.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Dans cet ouvrage, l’auteur s’intéresse au comportement démographique des filles du roi, envoyées dans la colonie de la Nouvelle-France au XVIIe siècle.

Questions/Hypothèses :
Les filles du roi «provenaient essentiellement des couches les plus démunies de la société. Dans quelle mesure le changement de milieu a-t-il effacé les séquelles de leur passé français?» (p. 15)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’auteur utilise nombreuses sources premières tirées des archives, particulièrement des contrats de mariages, des actes notariés et des correspondances.

Type de traitement des données :
Analyse de contenu
Analyse statistique

3. Résumé


«Après avoir, dans le premier chapitre, défini notre objet d’étude […] et explicité notre méthodologie, nous brosserons, dans le second chapitre, un tableau d’ensemble des origines des Filles du roi. Le troisième chapitre sera consacré à l’étude de leur nuptialité, le quatrième à celle de leur fécondité et le cinquième à celle de leur mortalité.» (p. 15) Cet ouvrage aborde aussi les thèmes suivants: la dimension des familles, le veuvage, le remariage et le marché matrimonial. À cet égard, «[a]rrivant sur un marché matrimonial où, par suite d’une immigration fortement masculine, les hommes candidats au mariage étaient au moins six à quatorze fois plus nombreux que les femmes nubiles, les Filles du roi ont subi d’exceptionnelles pressions pour conclure un mariage rapide. Le calcul du délai entre la date présumée d’arrivée dans la colonie et la date de premier mariage confirme la brièveté des fréquentations entre les futurs conjoints: moins de cinq mois ont suffi, en moyenne […]. [M]algré les efforts entrepris pour renforcer des liens trop rapidement noués, un grand nombre de futurs conjoints sont revenus sur leur décision et ont rompu leur contrat de mariage avent de consacrer leur union devant l’Église [...].» (p. 259-260)