Violence envers les femmes : une problématique toujours d’actualité : portrait de la réalité québécoise et canadienne
Violence envers les femmes : une problématique toujours d’actualité : portrait de la réalité québécoise et canadienne
Violence envers les femmes : une problématique toujours d’actualité : portrait de la réalité québécoise et canadienne
Violence envers les femmes : une problématique toujours d’actualité : portrait de la réalité québécoise et canadiennes
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Référence bibliographique [11032]
Cuillerier-Serre, Sarah. 2013. Violence envers les femmes : une problématique toujours d’actualité : portrait de la réalité québécoise et canadienne. Québec: Gouvernement du Québec, Conseil du statut de la femme.
Intentions : «Les objectifs poursuivis par le document sont d’informer et de sensibiliser toute personne intéressée de près ou de loin à la problématique de la violence à l’égard des femmes et des conséquences qui en découlent.» (p. 2)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Cette étude est basée sur un «échantillon d’un peu moins de 20 000 Canadiens.» (p. 6)
Instruments : Sondage
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
À lumière de ces recherches, l’auteure mentionne que «[l]a violence envers une mère ou un père ont des conséquences sur la famille. Ainsi, en encourant des blessures corporelles immédiates ou en développant divers troubles comportementaux et émotionnels, les enfants deviennent des victimes potentielles. En effet, les enfants témoins de violence conjugale sont plus susceptibles de développer des problèmes psychiatriques que les enfants vivant dans des ménages exempts de violence. Notons que ces conséquences peuvent persister jusqu’à l’âge adulte et que ces enfants sont plus sujets à devenir des agresseurs ou des victimes une fois adulte […] Plus souvent victimes de violence, les femmes utilisent davantage les services de soins de santé, que ce soit pour des lésions physiques ou psychologiques. Elles ont également plus tendance à afficher un fonctionnement social déficient que les femmes non victimes de violence, sous quelque forme qu’elle soit. D’ailleurs, plusieurs femmes ayant été victimes d’une agression sexuelle et/ou physique ont déclaré avoir une qualité de vie moindre qu’au préalable […] Une connaissance plus approfondie de la prévalence de la violence et des personnes à risque permettrait peut-être une meilleure planification des services sociaux et de santé, notamment en termes de prévention et de traitement.» (p. 12-13)