La violence familiale dans la vie des enfants du Québec, 2012. Les attitudes parentales et les pratiques familiales

La violence familiale dans la vie des enfants du Québec, 2012. Les attitudes parentales et les pratiques familiales

La violence familiale dans la vie des enfants du Québec, 2012. Les attitudes parentales et les pratiques familiales

La violence familiale dans la vie des enfants du Québec, 2012. Les attitudes parentales et les pratiques familialess

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Référence bibliographique [11028]

Clément, Marie-Ève, Bernèche, Francine, Chamberland, Claire et Fontaine, Catherine. 2013. La violence familiale dans la vie des enfants du Québec, 2012. Les attitudes parentales et les pratiques familiales. Québec: Gouvernement du Québec, Institut de la statistique du Québec.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«La présente enquête, à portée provinciale, vise d’abord à mesurer, comme lors des cycles précédents, la prévalence des conduites parentales à caractère violent (agression psychologique et violence physique mineure et sévère). Elle vise aussi à estimer, pour la première fois, la prévalence annuelle des conduites parentales à caractère négligent, ainsi que celle de l’exposition de l’enfant à des conduites violentes entre conjoints pouvant être liées à des situations de violence conjugale. L’enquête a également pour objectif de documenter à nouveau certains facteurs tels que les attitudes parentales quant à la discipline, le soutien social et le stress parental engendré par le tempérament de l’enfant.» (p. 31)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Afin d’obtenir des estimations précises pour l’ensemble du Québec et de mesurer l’évolution de la prévalence de la violence entre 2004 et 2012, une taille d’échantillon de 10 515 enfants a été retenue.» (p. 49)

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Pris dans leur ensemble, les résultats de l’enquête laissent entrevoir la présence de profils familiaux distincts qui caractérisent les dynamiques de violence familiale, qu’elles soient vécues directement ou indirectement par l’enfant. Ainsi, les caractéristiques des enfants et les attitudes et attributions parentales sont fortement associées aux conduites à caractère violent de nature physique et psychologique. On retrouve aussi davantage d’enfants, en proportion, qui subissent une conduite à caractère violent dans les familles où le stress parental est plus élevé. En général, les facteurs propres aux parents, comme la consommation d’alcool et de drogues et les symptômes de dépression, sont associés à la prévalence de la violence physique mineure et sévère à l’endroit des enfants. D’autre part, la prévalence de l’agression psychologique répétée présente des particularités, car elle touche une proportion plus importante d’enfants lorsque les conditions de vie des parents sont plus aisées (mères plus scolarisées ou occupant un emploi rémunéré, environnement résidentiel très favorisé chez les mères et les pères).[…] Les résultats montrent en effet que les pères ont en plus forte proportion que les mères des attitudes favorables à la punition corporelle. L‘attribution du recours à cette forme de violence au comportement de l’enfant est aussi, toute proportion gardée, plus répandue chez les pères.» (p. 29)