La mise en nourrice en Nouvelle-France : l’île de Montréal, 1680-1768
La mise en nourrice en Nouvelle-France : l’île de Montréal, 1680-1768
La mise en nourrice en Nouvelle-France : l’île de Montréal, 1680-1768
La mise en nourrice en Nouvelle-France : l’île de Montréal, 1680-1768s
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Référence bibliographique [110]
Robert, Emilie. 2011. «La mise en nourrice en Nouvelle-France : l’île de Montréal, 1680-1768». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, Département d’histoire.
Intentions : «Ce mémoire s’intéresse à la mise en nourrice à Montréal et aux alentours des années 1680 aux années 1760.» (p. i)
Questions/Hypothèses : L’auteure se pose trois questions principales : «[Q]ui étaient [les nourrissons] et de quels milieux provenaient-ils ? […] [Q]ui étaient [les nourrices] et aussi, quelles étaient leurs motivations pour nourrir les enfants d’autrui en échange d’une compensation financière ? Quels sont les rouages de la mise en nourrice pour l’île de Montréal sous le Régime français et au début du Régime anglais ?» (p. 9)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’auteure utilise des sources premières, particulièrement des registres paroissiaux du Québec. Son échantillon consiste à «[…] 681 individus qui furent identifiés: 384 nourrissons et 224 nourrices […].» (p. 11)
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
Ce mémoire «[…] s’emploie d’abord à suivre le parcours de 436 nourrissons, décédés pour la plupart en bas âge : milieu socio-professionnel des parents connus, profil démographique, lieu d’accueil par une nourrice. Il étudie ensuite 245 femmes qui ont pris soin de ces enfants : leur parcours migratoire, les différents paramètres socio-démographiques de leur existence. Plusieurs de nos observations correspondent à celles d’autres chercheurs ou, du moins, ne les contredisent pas, tout en offrant une perspective montréalaise sur le phénomène. Au chapitre de l’inédit, citons l’élargissement, au XVIIIe siècle, de la gamme des professions exercées par les pères de nourrissons, ainsi que l’existence de plus d’un profil de nourrice, du point de vue de l’âge (et de la capacité à allaiter), de l’état matrimonial et du degré de vulnérabilité.» (p. i)