Évaluation de l’implantation du programme Time out

Évaluation de l’implantation du programme Time out

Évaluation de l’implantation du programme Time out

Évaluation de l’implantation du programme Time outs

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Référence bibliographique [10996]

Lampron, Christiane. 2010. Évaluation de l’implantation du programme Time out. Québec: Gouvernement du Québec, Agence de la santé et des services sociaux de la Capitale-Nationale, Direction régionale de santé publique.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Le but de ce rapport est d’évaluer le programme Time out. «Time out est un programme d’hébergement temporaire et d’intervention préventive et d’urgence en matière de violence conjugale. Il est offert sur une base volontaire aux conjoints violents non judiciarisés, à la suite d’une intervention policière à leur domicile, alors qu’ils vivent une situation de crise conjugale. Il vise l’arrêt d’agir des conjoints et cherche à prévenir les situations de violence conjugale criminalisables.» (p. 5)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Tous les documents ayant servi à décrire le programme Time out ont été fournis par le CRC [centre résidentiel communautaire] Le Pavillon (demande de financement, protocole d’entente, rapport d’activités). […] Des rencontres effectuées périodiquement avec le conseiller clinique responsable du programme et occasionnellement avec la directrice générale du CRC Le Pavillon ont permis de suivre l’expérimentation du projet pilote depuis son démarrage en 2006.» (p. 16)

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«L’expérimentation du programme Time out, tout comme son évaluation d’ailleurs, ne s’est pas déroulée comme elle avait été planifiée. En effet, 21 conjoints violents ont été dirigés vers le programme Time out au cours des années 2008 et 2009. La majorité (92,3 %) a été hébergée au CRC Le Pavillon entre 24 et 48 heures seulement. Ainsi, très peu d’entre eux ont participé aux activités planifiées à leur intention. La démarche d’évaluation a donc été réorientée vers une meilleure compréhension du projet lui-même et des facteurs ayant pu nuire à son implantation. […] Ainsi, le type de ressource offrant le programme (maison de transition pour adultes délinquants), la notion de volontariat, le sentiment de responsabilité des conjoints au regard de leurs comportements violents, le type d’encadrement prévu dans le programme, l’intensité et l’accessibilité de l’intervention ont pu contribuer, en partie du moins, à ces difficultés d’implantation.» (p. 5) À noter que l’auteure prétend qu’une des raisons de l’échec du programme Time out est liée à l’absence de devoir reconnaître sa responsabilité de comportement violent pour y participer. Même que «[...] plusieurs d’entre eux se sont présentés comme des victimes et blâmaient leur conjointe pour leurs comportements violents.» (p. 56)