Pierre angulaire ou maillon faible? Le logement des réfugiés, demandeurs d’asile et immigrants à Montréal

Pierre angulaire ou maillon faible? Le logement des réfugiés, demandeurs d’asile et immigrants à Montréal

Pierre angulaire ou maillon faible? Le logement des réfugiés, demandeurs d’asile et immigrants à Montréal

Pierre angulaire ou maillon faible? Le logement des réfugiés, demandeurs d’asile et immigrants à Montréals

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Référence bibliographique [10964]

Rose, Damaris et Charette, Alexandra. 2011. Pierre angulaire ou maillon faible? Le logement des réfugiés, demandeurs d’asile et immigrants à Montréal. Montréal: Centre Metropolis du Québec, Immigration et Métropoles.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Ce rapport vise à éclairer la situation de logement telle que vécue par deux groupes de nouveaux arrivants; les réfugiés sélectionnés à l’étranger avant leur départ pour le Canada; et les personnes ayant revendiqué le statut de réfugié au Canada.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Nous avons recueilli des données de première source au moyen d’une étude d’envergure menée en partenariat avec plusieurs organismes communautaires d’aide aux nouveaux arrivants localisés dans différents secteurs de Montréal et de sa banlieue. Nous avons d’abord rencontré des intervenants de ces organismes afin de connaître leurs préoccupations au sujet du logement. Ensuite, une enquête par questionnaire portant sur les expériences de logement depuis l’arrivée au Canada des réfugiés, revendicateurs et immigrants économiques a été menée auprès de 201 personnes résidant depuis 3 mois à 10 ans au Canada.» (p. xii)

Instruments :
Guides d’entretien
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«L’étude fait ressortir l’importance de plusieurs types de vulnérabilité associés à la notion d’ ’itinérance cachée’, dont certains varient selon le sous-groupe à l’étude. Par exemple, les réfugiés sélectionnés ont plus souvent vécu des situations d’entassement à cause de la plus grande taille de leurs familles. Les deux sous-groupes de réfugiés sont à forte majorité exposés à une précarité résidentielle extrême puisqu’ils dépensent plus de 50% de leurs revenus, qui sont très faibles, pour se loger. Plus du quart des répondants ont vécu dans des logements insalubres, ce qui indique que Montréal fait face à un grave problème de désinvestissement par les propriétaires d’immeubles locatifs des années 1946-1970. Les revendicateurs de statut du réfugié sont par contre les plus vulnérables sur le plan de l’accès à un premier logement, à cause du manque d’accompagnement pour se loger à l’arrivée, et de la précarité de leur statut. Enfin, la fréquence des obstacles à l’accès au logement de nature discriminatoire (source de revenu, origine, statut légal, taille de la famille…) est très troublante, et ce, quel que soit le statut d’immigration à l’arrivée.» (p. xii)