La métamorphose des orphelinats québécois au cours de la Révolution tranquille (1959-1971)

La métamorphose des orphelinats québécois au cours de la Révolution tranquille (1959-1971)

La métamorphose des orphelinats québécois au cours de la Révolution tranquille (1959-1971)

La métamorphose des orphelinats québécois au cours de la Révolution tranquille (1959-1971)s

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Référence bibliographique [10949]

Peter, Mathieu. 2011. «La métamorphose des orphelinats québécois au cours de la Révolution tranquille (1959-1971) ». Recherches Sociographiques, vol. 52, no 2, p. 285-315.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
L’auteur se penche sur la fin de l’histoire des orphelinats au Québec entre 1959 et 1971.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’auteur utilise des sources premières, principalement de la correspondance gouvernementale et des rapports réalisés par les orphelinats.

Type de traitement des données :
Analyse de contenu
Réflexion critique

3. Résumé


«Vieille d’un siècle et demi, l’histoire des orphelinats québécois s’achève à l’aube des années soixante-dix. Son dernier chapitre s’écrit dans la décennie qui précède, marquée par l’élan progressiste de la Révolution tranquille. La disparition des orphelinats au profit de structures modernes d’aide à l’enfance participe donc d’un processus tardif et bref, épilogue du débat sur le placement institutionnel. Le recours traditionnel à l’internat comme norme d’assistance a généré un riche réseau d’institutions que le gouvernement utilisera, telle une matière première modulable, en fonction des besoins de chaque région. Les anciens orphelinats se fondent dans cette rationalisation des ressources institutionnelles.» (p. 285) L’auteur note la transition des orphelinats au placement en famille d’accueil durant les années soixante qui a fait décliner les orphelinats. De plus, les mesures sociales mises en place pour aider les familles: soutien financier, gratuité scolaire, etc. participent à diminuer le nombre d’enfants mis en adoption pour raison d’indigence parentale. En effet, «[e]n améliorant la condition économique des familles, l’État-providence supprime la principale cause d’admission dans les orphelinats. En outre, l’aide pécuniaire aux familles revient moins chère au gouvernement que le système du per diem alloué aux établissements.» (p. 299)