Représentations du lieu d’origine et projets migratoires d’étudiants francophones du Nouveau-Brunswick : quelle articulation?

Représentations du lieu d’origine et projets migratoires d’étudiants francophones du Nouveau-Brunswick : quelle articulation?

Représentations du lieu d’origine et projets migratoires d’étudiants francophones du Nouveau-Brunswick : quelle articulation?

Représentations du lieu d’origine et projets migratoires d’étudiants francophones du Nouveau-Brunswick : quelle articulation?s

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Référence bibliographique [10935]

Pilote, Annie et Brier, Lydie. 2013. «Représentations du lieu d’origine et projets migratoires d’étudiants francophones du Nouveau-Brunswick : quelle articulation? ». Minorités linguistiques et société, no 2, p. 29-44.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«La migration des francophones du nord du Nouveau-Brunswick recouvre des enjeux socioéconomiques, démographiques, linguistiques et éducatifs. Cet article propose une lecture compréhensive de ces enjeux à partir de l’expérience vécue par des jeunes migrants originaires des comtés de Gloucester et de Restigouche, au Nouveau-Brunswick.» (p. 29)

Questions/Hypothèses :
«[C]omment les jeunes francophones du nord-est du Nouveau-Brunswick se situent-ils par rapport à l’espace et comment se projettent-ils dans l’avenir?» (p. 33)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Les analyses qui suivent portent ainsi sur un corpus de 22 entretiens biographiques et réflexifs réalisés auprès de jeunes ayant fait leurs études secondaires en français dans cette région et ayant migré afin de poursuivre des études postsecondaires. Ceux-ci étaient inscrits à l’Université de Moncton (13 cas), à l’Université Laval (7 cas) ou à l’Université d’Ottawa (2 cas). L’échantillon comprend 10 hommes et 12 femmes âgés entre 18 et 27 ans.» (p. 32)

Instruments :
Guide d’entretien

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«En conclusion, on constate que les étudiants et les étudiantes qui posent un regard plus négatif sur leur lieu d’origine sont ceux qui excluent toute possibilité de retour. […] Par ailleurs, la grande majorité des jeunes rencontrés entretiennent plutôt des représentations positives de leur lieu d’origine, exception faite de quelques irritants (par exemple, le contrôle social, un milieu ennuyant ou peu dynamique). Ces derniers ont-ils pour autant l’intention de retourner y vivre au terme de leurs études? C’est ici que des facteurs tels que les occasions d’emploi ou les considérations conjugales et/ou familiales ont plus de poids. […] Les projets migratoires semblent donc être le reflet d’un compromis entre la volonté de réaliser leurs aspirations professionnelles (mais aussi personnelles) et le maintien d’un certain ancrage dans le lieu d’origine.» (p. 40-41) À noter que les facteurs familiaux et conjugaux déterminent souvent le choix des participants de revenir au lieu d’origine. Lorsque la famille habite le Québec ou que le conjoint est d’origine québécoise, plusieurs envisagent rester dans la province. Les autres pour qui l’ancrage familial au Nouveau-Brunswick est fort souhaitent y retourner à la fin de leurs études.