La diversité des milieux de vie de la région métropolitaine de Montréal et la place de l’immigration
La diversité des milieux de vie de la région métropolitaine de Montréal et la place de l’immigration
La diversité des milieux de vie de la région métropolitaine de Montréal et la place de l’immigration
La diversité des milieux de vie de la région métropolitaine de Montréal et la place de l’immigrations
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Référence bibliographique [10931]
Dansereau, Francine, Germain, Annick et Vachon, Nathalie. 2012. La diversité des milieux de vie de la région métropolitaine de Montréal et la place de l’immigration. Montréal: Centre Metropolis du Québec, Immigration et Métropoles.
Intentions : «Le présent document s’insère dans un programme de recherche sur les dynamiques de transformation des quartiers visant plus particulièrement à mettre en évidence la dimension ethnoculturelle des milieux de vie. […] Mais il nous est apparu essentiel de dresser d’abord un portrait des types de milieu de vie dans lesquels évoluent les populations – immigrantes et non immigrantes […] Nous avons brossé ce portrait en utilisant un nombre limité de variables correspondant aux dimensions classiques de l’analyse socio-spatiale urbaine.» (p. 1)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «Nous avons bâti cette typologie des milieux de vie en utilisant les données du recensement de 2006 et en retenant comme unités d’analyse les 68 zones ayant servi à confectionner l’Atlas de l’immigration de la région métropolitaine de recensement de Montréal en 2001.» (p. 1)
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
«Nous avons ainsi construit une typologie comprenant 8 groupes ou zones relativement homogènes sur certaines dimensions, mais non dépourvus de variations internes. Nous les avons qualifiés en partant de leurs traits les plus saillants, en termes d’immigration, de statut socioéconomique et de localisation. Ce ne sont donc pas des quartiers d’immigration au sens strict mais plutôt des milieux de vie. Nous avons ainsi distingué: [1] Les vieux quartiers populaires, la plupart canadiens-français et sans grande tradition d’accueil de l’immigration; [2] Les proches banlieues de classe moyenne multiethniques; [3] Les quartiers anciens de classe moyenne avec diversité linguistique et haut niveau de scolarité; [4] Les banlieues périphériques de classe moyenne francophones; [5] Les zones centrales d’accueil et de transition très multiethniques avec beaucoup d’étudiants; [6] Les zones de classes aisées et jadis essentiellement anglophones de l’Ouest de l’Île de Montréal; [7] Les quartiers péricentraux à revenus modestes ayant une longue tradition d’accueil et d’établissement des immigrants; [8] Les enclaves d’accueil d’immigrants récents à faibles revenus.» (p. 81) Un portrait de chaque groupe est présenté et comprend des données concernant le pourcentage et la provenance des immigrants, la langue, la taille et la composition des ménages, les caractéristiques socioéconomiques et les conditions de logement.