Persistance et orientations linguistiques de divers groupes d’allophones au Québec

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Persistance et orientations linguistiques de divers groupes d’allophones au Québecs

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Référence bibliographique [10925]

Bélanger, Alain, Lachapelle, Réjean et Sabourin, Patrick. 2011. Persistance et orientations linguistiques de divers groupes d’allophones au Québec. Montréal: Gouvernement du Québec, Office québécois de la langue française.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cette étude s’inspire d’une approche proposée par des démographes américains pour calculer la durée moyenne de persistance au foyer des langues maternelles des allophones (ou langues allochtones) de génération en génération, en y ajoutant la possibilité d’effectuer un déplacement vers un usage prépondérant du français ou de l’anglais.» (p. 1)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«L’analyse est réalisée pour divers groupes de langues maternelles (groupes d’affinité) définis pas leur parenté linguistique et leur affinité sociopolitique avec le français ou l’anglais ainsi que pour différentes régions du Québec, à l’aide des données des recensements canadiens de 1971 et de 2006.» (p. 1)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Les résultats montrent que, dans une perspective générationnelle, la durée de persistance des langues allochtones est très courte et diffère peu selon le groupe d’affinité ou la région de résidence, bien que les allotropes aient tendance à conserver un peu plus longtemps leur langue maternelle d’origine que les francotropes et les anglotropes. En revanche, des différences importantes apparaissent selon le groupe d’affinité et selon la région en ce qui concerne les choix faits entre le français et l’anglais lors d’un déplacement linguistique.» (p. 1) «La majorité des allophones selon la langue maternelle sont des immigrants qui souvent auront immigrés au Canada avec d’autres membres de leur famille. Il n’est donc pas surprenant que bon nombre d’entre eux, ayant immigré à l’âge adulte (la génération 1,0), continuent de parler le plus souvent à la maison leur langue maternelle le reste de leur vie.» (p. 38) «Les parents allophones pourraient choisir d’effectuer un déplacement linguistique plus rapidement que les allophones sans enfants dans l’intention de contribuer à la réussite scolaire de leurs enfants, ou encore conserver plus longtemps que leurs enfants l’usage prédominant de leur langue d’origine à la maison.» (p. 32-33)