1. Objectifs

Intentions :
L’auteure vise à documenter le parcours de jeunes qui participent au cirque social au Burkina Faso.

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Trois jeunes hommes âgés de 19 à 25 ans participant au cirque social à Ouagadougou, Burkina Faso.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

«Ce mémoire est né du désir d’approfondir la problématique des arts du cirque comme approche communicationnelle et pédagogique alternative pour les jeunes en difficulté. Précisément, il implique la dynamique des rapports pouvant s’établir dans un contexte incluant à la fois création et intervention: le cirque social représente une combinaison inédite d’apprentissage des arts du cirque et du ’vivre ensemble’ pour les jeunes qui ont été au préalable marginalisés, à travers des trajets de vécus de rue, voire de petites délinquances. […] L’analyse met en relief les effets de contraste entre la rue et l’éducation via les arts du cirque, mais également de similitude, notamment au plan de l’importance du groupe, cette fois orientée sur la cohésion, le respect, l’émulation, l’identification à des modèles positifs. La volonté de prévenir la délinquance, de transmettre à la fois ordre de valeurs et habiletés circassiennes, de même que de s’inscrire dans un projet de développement, personnel et collectif, apparaissent comme les grands indices de la qualité communicationnelle du cirque social.» (p. ix) À noter que les participants abordent régulièrement leur ancien contexte familial de façon favorable ou non. Le contexte familial est un facteur expliquant le fait qu’ils se retrouvent dans la rue de façon temporaire ou non. En effet, ceux provenant d’un milieu où il y a eu davantage de conflits et de problèmes familiaux ont tendance à vivre en marge de leur famille contrairement aux autres qui garderont certains liens avec leur famille.