Intentions : «Malgré la légalisation de l’union entre personnes de même sexe au Québec depuis 2002 et au Canada depuis 2005, certaines croyances persistent selon lesquelles de telles unions peuvent nuire aux enfants qui en sont issus. Nous avons personnellement constaté que même certains professionnels de la santé mentale entretiennent encore de telles croyances. […] Nous avons donc cru bon de faire brièvement état des recherches dans ce domaine.» (p. 28) Cet article «[...] vise à démystifier certains préjugés à l’égard des familles homoparentales.» (p. 20)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Données documentaires diverses
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
«Les familles homoparentales ne sont pas fondamentalement différentes des familles hétéroparentales. Elles ne sont pas non plus exactement pareilles. La recherche dans ce domaines s’est jusqu’à maintenant surtout attardée à la comparaison des deux types de familles comme si la famille hétéroparentale était la norme à laquelle les autres familles devraient se conformer. Stacy et Biblarz (2001) ont reproché aux chercheurs cette position qu’ils qualifient de défensive. Tous genres confondus, il n’y a pas de famille parfaite. Chaque type de famille peut faire face à des difficultés qui lui sont propres. La recherche devrait plutôt s’intéresser aux particularités des diverses configurations familiales pour générer des connaissances susceptibles d’aider ces familles à améliorer le bien-être de tous leurs membres. Cela inclut l’élaboration de programmes d’intervention scolaire faisant la promotion de l’acceptation des différences.» (p. 31)