Pauvreté des familles monoparentales : Le Canada et le Québec dans l’univers des régimes providentiels

Pauvreté des familles monoparentales : Le Canada et le Québec dans l’univers des régimes providentiels

Pauvreté des familles monoparentales : Le Canada et le Québec dans l’univers des régimes providentiels

Pauvreté des familles monoparentales : Le Canada et le Québec dans l’univers des régimes providentielss

| Ajouter

Référence bibliographique [10870]

Raïq, Hicham. 2012. «Pauvreté des familles monoparentales : Le Canada et le Québec dans l’univers des régimes providentiels». Thèse de doctorat, Montréal, Université de Montréal, Département de sociologie.

Accéder à la publication

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Notre thèse cherche à déconstruire le lien entre la pauvreté et la monoparentalité en poussant plus loin la réflexion sur les régimes providentiels.» (p. i)

Questions/Hypothèses :
«Quelles sont les possibilités pour les chefs de famille monoparentale de fonder et maintenir un ménage autonome qui ne soit ni pauvre ni dans la dépendance par rapport à une seule source de revenu qui peut provenir de l’État, du marché ou de la famille ?» (p. ii)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’auteur utilise principalement des données issues du Luxembourg Income Study.

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Cette recherche montre principalement que la pauvreté monoparentale est très problématique dans les régimes qui privilégient le marché comme principal pilier de bienêtre. Elle l’est aussi dans certains pays qui privilégient les transferts et adoptent des politiques de prise en charge envers les familles monoparentales qui restent largement désavantagées par rapport aux familles biparentales. Par contre, certains régimes favorisent une complémentarité entre ce que peuvent tirer les familles du marché du travail et ce qu’elles peuvent tirer des ressources de l’État. Généralement, ce genre d’approche mène vers des taux de pauvreté plus faibles chez les familles monoparentales. Le Québec fait partie des sociétés où le marché représente une source fondamentale de bien-être. Toutefois, la pauvreté monoparentale est moins problématique que chez ses voisins d’Amérique du Nord. De nombreux chefs de famille monoparentale dans la province occupent des emplois à temps plein sans être désavantagés. Cependant, les chefs de famille monoparentale qui occupent des emplois à temps partiel sont largement plus exposés à la pauvreté. Pourtant, dans certaines sociétés, particulièrement aux Pays-Bas, ce statut d’emploi offre des conditions meilleures pour la conciliation travail-famille.» (p. ii)