Sellenet, Catherine. 2009. «Entretien avec Catherine Sellenet». Dans La paternité au XXIe siècle , sous la dir. de Diane Dubeau, Devault, Annie et Forget, Gilles, p. 265-275. Québec: Presses de l’Université Laval.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : En guise de commentaire à la seconde section de l’ouvrage (chapitres 6 à 9), l’auteure choisit de revenir «[...] sur la question de la construction théorique de la recherche-action, à savoir la promotion de l’engagement paternel.» (p.267)
Questions/Hypothèses : «Qu’appelle-t-on engagement paternel? Pourquoi cet objectif? De quels pères parle-t-on? Quelles modifications espère-t-on?» (p.267) «[...] [N]e risque-t-on pas de réduire l’engagement paternel à sa face visible, quantifiable en actes posés, par exemple le nombre de réunions auxquelles les pères participent? Quels vont être les signes d’un bon engagement paternel? Comment différenciera-t-on la panoplie de modèles paternels intermédiaires : du père engagé par choix, à celui engagé par nécessité; du décrocheur volontaire à celui qui a été décroché par des conditions de divorce inadaptées...?» (p.270)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Données documentaires diverses
Type de traitement des données : Analyse de contenu Réflexion critique
3. Résumé
L’auteure, professeure en sciences de l’éducation à l’Université de Nantes, répond à la requête qui lui fut faite de porter un regard critique, avec une comparaison avec les pratiques françaises, sur la modélisation que propose Prospère de la promotion de l’engagement paternel. Elle choisit de commencer sa lecture «[...] à partir du prisme de la construction de l’objet de recherche [...]» (p.267), en réinterrogeant le concept d’engagement paternel. Elle souligne ensuite l’intérêt de l’approche écologique adoptée par les chercheurs de ProsPère, de même que les particularités de la démarche de recherche-action. Elle prône finalement la prudence en ce qui concerne la notion de «bonnes pratiques» parfois utilisée par les chercheurs québécois, en soulignant «[l]a relativité des ’bonnes pratiques’ tant temporelles que géographiques [...]», de même que le «[...] risque d’instrumentalisation des usagers.» (p.273)