1. Objectifs

Intentions :
«[D]ans un contexte de déclin démographique, on cherche à maintenir l’activité en fin de carrière, et depuis la crise de 2008-2010, certains travailleurs âgés sont contraints de revenir en emploi en raison de revenus insuffisants à la retraite. Dans ce texte, nous présentons d’abord la vision qu’il nous semble pertinent de retenir dans ce contexte à savoir celui d’une nouvelle gestion des âges et des temps sociaux, qui met l’accent sur les trajectoires des carrières et sur l’articulation des temps sociaux tout au long de la vie. Nous nous intéresserons aux aspirations des salariés face à la fin de carrière.» (p. 85)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
L’auteure se base sur «[...] les résultats d’un sondage [...] réalisé en collaboration avec le Réseau FADOQ [...]. Les membres de cette association sont soit des travailleurs âgés, soit des retraités. Les données ont été recueillies par Internet à l’automne 2007 [...]. [Ils ont] recueilli 276 questionnaires utilisables: 54% de nos répondants étaient des femmes, et 46% des hommes.» (p. 87)

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique
Réflexion critique

3. Résumé

«D’abord, nous présentons des données de recherche sur ces aspirations [celles des salariés par rapport à la fin de carrière], puis nous défendrons une remise en question de la manière dont la gestion des âges est conçue dans nos sociétés. Ceci nous amène à réfléchir sur le vieillissement et les fins de carrière, puisque c’est le temps social qui nous intéresse davantage ici. Cette réflexion nous invite à penser l’articulation de la diversité des âges, qui se substituerait à la ‘gestion par les âges’, qu’évoque Guillemard (2007, 2003) dans ses travaux. Nous proposons plutôt de penser en termes de nouveaux parcours de vie, de trajectoires de vie plus flexibles et plus diversifiées selon les individus. Dans cette perspective, il convient de remettre en question l’âgisme et les pratiques d’éviction des entreprises, et c’est sur ces deux aspects que non conclurons.» (p. 86) Dans la perspective de l’auteur, les temps sociaux touchent à la conciliation travail-famille, aux politiques familiales et à la parentalité.