De la famille au couple, de quelle solidarité parle-t-on?

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Référence bibliographique [10764]

Kempeneers, Marianne. 2011. «De la famille au couple, de quelle solidarité parle-t-on?». Dans Aimer et compter? : droits et pratiques des solidarités conjugales dans les nouvelles trajectoires familiales , sous la dir. de Hélène Belleau et Martial, Agnès, p. 17-30. Québec: Presses de l’Université du Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
L’auteure propose une réflexion sur les origines et les différentes portées du concept de solidartié conjugale.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


En guise de conclusion, l’auteure propose trois principales pistes de réflexion: «premièrement, encourager la poursuite du dialogue entre droit et sociologie dans le domaine de la famille afin de mieux cerner les modalités d’articulation entre, d’une part, les ‘règles du jeu’ définies par le droit et, d’autre part, les pratiques et manières d’agir guidées par des normes et des valeurs d’un autre type. Deuxièmement, il importe de réfléchir à des alternatives possibles à l’usage de la notion controversée de ‘solidarité’ pour rendre compte de la complexité des dynamiques familiales et conjugales. […] Ne pourrait-elle pas être réhabilitée et être préférée à celle de ‘solidarité’? […] Les régimes matrimoniaux fondent eux aussi (sauf séparation de biens) une communauté et non une solidarité entre époux. […] Troisièmement, il convient de ne pas perdre de vue l’importance de la question du temps, des temporalités impliquées dans les solidarités (Kempeneers, Lelièvre et Bonvalet, 2007). Les temporalités longues inhérentes aux dynamiques de solidarités avec la parenté élargie (à la suite de Mauss, on parlera de réciprocités différées et indirectes pouvant traverser les générations) n’ont pas de commune mesure avec l’échelle d’une vie de couple.» (p. 26-27)