La contraception et l’avortement dans la presse quotidienne québécoise

La contraception et l’avortement dans la presse quotidienne québécoise

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La contraception et l’avortement dans la presse quotidienne québécoises

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Référence bibliographique [10741]

Landreville, Mélanie et Moreau, Marie. 2011. «La contraception et l’avortement dans la presse quotidienne québécoise». Dans La contraception : prévalence, prévention et enjeux de société , sous la dir. de Joseph J. Lévy et Charton, Laurence, p. 238-266. Québec: Presses de l’Université du Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«En observant le traitement que la presse quotidienne québécoise réserve aux sujets touchant la contraception et l’avortement, cette étude exploratoire cherche plus précisément à observer dans quelle mesure la presse populaire québécoise contribue à relayer ces normes, voire à les façonner, afin de voir si elle cherche elle aussi à sa façon à contrôler la fécondité québécoise.» (p. 239).

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Les articles abordant la question de la contraception et celle de l’avortement, et parus dans la presse quotidienne québécoise entre le 1er janvier 2007 et le 31 décembre 2009, ont été retenus afin d’analyser les thèmes que les journalistes ont choisis et de quelle façon ils les ont abordés.» (p. 248)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Comme le montre cette étude exploratoire sur la presse québécoise, la contraception est encore aujourd’hui perçue plus comme la responsabilité de la femme que comme celle de l’homme, et c’est donc sur elle que s’exercent les pressions suscitées par les différents enjeux autour du contrôle des naissances. […] À cet égard, un article en particulier portant sur l’interruption de grossesse effectuée à la suite du dépistage de la trisomie 21 nous rappelle qu’il existe encore deux poids deux mesures entre les avortements effectués pour raisons médicales et les autres. [De plus], malgré [les tentatives de la presse ] de traiter l’avortement comme un problème de santé publique, la presse finit par l’aborder comme une question éthique avec l’avortement tardif, ou comme une question d’opinion personnelle, affective ou polémique en faveur de laquelle il faut argumenter. La contraception, en revanche, est clairement traitée comme une question de santé publique, abordée sous un angle beaucoup plus médical et informatif.» (p. 262)