Pour assurer une coparentalité saine et efficace : l’alliance nécessaire entre les avocats et l’expert

Pour assurer une coparentalité saine et efficace : l’alliance nécessaire entre les avocats et l’expert

Pour assurer une coparentalité saine et efficace : l’alliance nécessaire entre les avocats et l’expert

Pour assurer une coparentalité saine et efficace : l’alliance nécessaire entre les avocats et l’experts

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Référence bibliographique [10740]

Deschambault, Marie et Latterière, Frédéric. 2012. «Pour assurer une coparentalité saine et efficace : l’alliance nécessaire entre les avocats et l’expert». Dans Développements récents en droit familial , sous la dir. de Barreau du Québec. Service de la formation continue, p. 5-88. Cowansville, (Québec): Yvon Blais.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Dans ce chapitre, les auteurs tentent de «[...] mettre en lumière l’importance de juxtaposer les collaborations entre les procureurs, les parents et l’expert» (p. 81) dans les cas où il y aurait une demande d’expertise psychosociale suite à une garde contestée.

Questions/Hypothèses :
«[Q]u’est-ce qui fait en sorte que la résolution du conflit ne se fait pas chez ces parents-là et qu’est-ce qui les mène aux impasses que l’on constate régulièrement dans notre pratique professionnelle?» (p. 7)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«Les parents, dans une vaste majorité, parviennent à maintenir une coparentalité constructive par le biais d’ententes mutuelles, en médiation ou lors de passage à la Cour par des ententes négociées. Une faible minorité de parents a recours au service d’expertise suite à des ordonnances de la Cour ou sur recommandation de leurs procureurs. [La collaboration entre les procureurs, les parents et l’expert] doit tirer son origine de la lecture du rapport d’expertise. Aux yeux de l’expert, les avocats ont une importance capitale et majeure afin de faciliter le dénouement de la situation litigieuse. Par contre, nul doute que la réaction parentale face à l’opinion objectivée de l’expert peut entraîner une escalade émotive et l’exacerbation du conflit. Les douleurs parentales, les blessures issues d’une séparation conflictuelle ne font que s’amplifier et dénaturer les opinions, les recommandations ou les suggestions élaborées par l’expert. La place et l’importance que les procureurs doivent assumer à ce niveau s’avèrent essentielles pour confronter le parent à établir une nouvelle dynamique de collaboration parentale et nous osons la nommer une nouvelle équipe de coparentalité.» (p. 80-82)