L’évolution du revenu et de ses composantes entre 2000 et 2008, selon la présence ou non d’un faible revenu
L’évolution du revenu et de ses composantes entre 2000 et 2008, selon la présence ou non d’un faible revenu
L’évolution du revenu et de ses composantes entre 2000 et 2008, selon la présence ou non d’un faible revenu
L’évolution du revenu et de ses composantes entre 2000 et 2008, selon la présence ou non d’un faible revenus
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Référence bibliographique [10710]
Crespo, Stéphane. 2011. «L’évolution du revenu et de ses composantes entre 2000 et 2008, selon la présence ou non d’un faible revenu ». Données sociodémographiques en bref, vol. 15, no 2, p. 4-5.
Intentions : Dans ce bref article, l’auteur se penche sur l’évolution du revenu des unités familiales du Québec entre 2000 et 2008.
Questions/Hypothèses : «Le revenu des unités familiales à faible revenu a-t-il varié ces dernières années, et comment cette variation se compare-t-elle au seuil de faible revenu défini par la Mesure du panier de consommation (MPC)? Certaines composantes du revenu se sont-elles substituées à d’autres, par exemple, les revenus privés par rapport aux transferts gouvernementaux? Comment ces évolutions observées chez les unités à faible revenu se comparent-elles à celles des unités familiales qui ne sont pas à faible revenu?» (p. 4)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «[L’]échantillon provient de l’Enquête sur la dynamique du travail et du revenu (EDTR) [réalisée par Statistique Canada].» (p. 4)
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
«Entre 2000 et 2008, les unités familiales à faible revenu d’après la MPC voient leur revenu disponible à la consommation augmenter légèrement, et de manière statistiquement significative. Or, les données ne nous permettent pas de conclure que cette augmentation est significativement différente de celle du seuil de faible revenu: force est de conclure que le manque à gagner pour sortir du faible revenu demeure somme toute inchangé. Plus précisément, on observe que le revenu du marché de ces unités augmente significativement. Par contre, n’eût été d’un allègement de leurs impôts et dépenses, l’augmentation du revenu disponible découlant du revenu du marché aurait pu se révéler non significative, considérant la diminution des transferts gouvernementaux. La situation est différente chez les unités familiales hors faible revenu. En effet, non seulement le revenu du marché, mais aussi les transferts gouvernementaux ainsi que les impôts et dépenses contribuent tous à une augmentation du revenu disponible à la consommation. Cette augmentation, rappelons-le, a permis d’accentuer la distance les séparant du seuil moyen de faible revenu.» (p. 5)